La revolution des savants

Premiere cassette : - 1666 : impact de la creation de l'Academie des Sciences par Colbert, trente ans apres le proces de Galile, et au moment des disparitions de Pascal, Descartes et Fermat. Elle dirigee par le hollandais Huyggens jusqu'a sa fuite de France au moment de la revocation de l'Edit de Nantes. - 1750 : l'Encyclopedie (ou "Dictionnaire raisonne des Sciences, des Arts et des Metiers") de Diderot et d'Alembert, soutenus par Malherbes, Buffon, Condorcet et Rousseau. - 1789 : Revolution francaise. - 8 aout 1793 : l'Assemblee, par une declaration de Marat, dissout l'Academie des Sciences. Celle-ci continue cependant ses travaux pour les poids et mesures jusqu'en 1795. - la Terreur : la condamnation a mort, pas au nom d'une "Revolution qui n'a pas besoin de savants" mais pour d'autres raisons, de trois grands hommes de science : Lavoisier, Bailly et Condorcet. - 1793-1794 : Au printemps 93, le Comite de Salut Publique s'inquiete du demi-million de soldats etrangers de toutes les pays frontaliers qui essaient de penetrer en France pour occuper le pays. C'est Lazare-Carnot, un ingenieur du Genie, qui organise la defense et l'armement. Monge, grand mathematicien, ecrit un opuscule "Description de l'art de fabriquer les canons" qui sera lu par tous les maires des communes de France devant les arbres de la Liberation. Chaptal, un grand chimiste, s'interesse a la fabrication de la poudre a partir du salpetre. Deuxieme cassette : - modification totale du systeme educatif a partir de 1793. "Il faut trouver la vraie recompense de la vertu, le plaisir d'avoir fait un bien durable que la fatalite ne detruira pas par une compensation funeste en ramenant les prejuges et l'esclavage. La contemplation des progres de l'homme, des sciences est pour l'homme un asile ou le souvenir de ses persecuteurs ne peut le poursuivre, ou vivant par la pensee avec l'homme, retabli dans les droits comme dans la dignite de sa nature, il oublie celui que l'avidite, la crainte ou l'envie tourmente. C'est la qu'il existe veritablement avec ses semblables." Condorcet.