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Mesure De La Fraction D'evenements A Quatre Quarks Dans Les Desintegrations Multihadroniques Du Boson Z Au Lep
Cette thèse propose de tester la Chromodynamique Quantique (QCD) en effectuant une mesure précise d'une des trois constantes fondamentales du groupe de symétrie SU(3) utilisé pour décrire la physique des interactions fortes. Cette constante...
| Autor principal: | |
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| Lenguaje: | fre |
| Publicado: |
Montréal U.
1999
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| Materias: | |
| Acceso en línea: | http://cds.cern.ch/record/451541 |
| Sumario: | Cette thèse propose de tester la Chromodynamique Quantique (QCD) en effectuant une mesure précise d'une des trois constantes fondamentales du groupe de symétrie SU(3) utilisé pour décrire la physique des interactions fortes. Cette constante fondamentale, appelée <italic> T<sub>F</sub></italic>, est reliée à certains états finaux spécifiques des désintégrations du Z<super>0</super>. Ces états apparaissent sous forme de perturbations du deuxième ordre en <math> <f> <g>a</g><inf>s</inf></f> </math> et sont illustrés par des diagrammes de Feynman. À cet ordre, la chromodynamique prévoit deux types de diagrammes de Feynman distincts; le premier contient, un quark, un antiquark et deux gluons, et le second, deux quarks et deux antiquarks. La constante T<italic><sub>F</sub></italic> est directement proportionnelle à la fraction d'événements à deux quarks et deux antiquarks qui est l'objet de notre mesure. Notre mesure est fondée sur l'étude des événements à quatre partons dans l'état final. Ces quatre partons, en s'hadronisant, produisent quatre jets de particules qui peuvent être détectés expérimentalement et identifiés à l'aide d'algorithmes de reconstruction des jets. Des observables angulaires nous permettent de faire une discrimination parmi les états finaux de la désintégration du Z<super>0</super>, et ainsi déterminer la valeur de la fraction d'événements à deux quarks et deux antiquarks <italic> f<sub>q</sub></italic>. Cette fraction peut s'exprimer par le rapport de la fraction observée expérimentalement <math> <f> f<sup>ex</sup><inf>q</inf></f> </math> sur la fraction théorique <math> <f> f<sup>th</sup><inf>q</inf></f> </math>, <display-math> <fd> <fl>R<inf><rm>4<mit>q</mit></rm></inf>=<fr><nu>f<sup>ex</sup><inf> q</inf></nu><de>f<sup>th</sup><inf>q</inf></de></fr>.</fl> </fd> </display-math> Afin d'améliorer la mesure de cette fraction et de diminuer le bruit causé par une contamination des événements d'ordres supérieurs, nous avons développe une méthode d'extrapolation. Cette méthode s'appuie sur la caractérisation de l'espace de phase des événements, exprimée par les paramètres <italic> y<super>ij</super></italic>. Les mesures de <math> <f> R<inf><rm>4<mit>q</mit></rm></inf></f> </math> que nous obtenons sont: <display-math> <fd> <fl>R<inf><rm>4<mit>q</mit></rm></inf>=2,27<sup>+0,29</sup><inf> -0,56</inf></fl> </fd> </display-math>à l'aide d'une méthode conventionnelle avec la condition de sélection <italic>y</italic><super>34</super> > 0,020 > <italic>y</italic><super>45</super>, et<display- math> <fd> <fl>R<inf><rm>4<mit>q</mit></rm></inf>=1,22<sup>+0,56</sup><inf> -0,71</inf></fl> </fd> </display-math>à l'aide de notre méthode d'extrapolation avec la condition de sélection <italic>y</italic><super>34</super> > 0,020. Nous en concluons que notre méthode d'extrapolation est efficace pour la réduction du bruit de fond causé par les événements d'ordre supérieur, et qu'un bon accord est obtenu entre la mesure expérimentale et la prédiction théorique. La mesure dite conventionnelle permet d'apprécier la réduction de la contamination, sans laquelle, un écart de plus de deux sigma apparaît entre la mesure et la prédiction. L'ensemble de l'analyse, des graphiques, des tableaux, et des reésultats des chapitres 3, 4, et 5 ainsi que des deux appendices, représente la contribution personnelle, à cette étude, de l'auteur de cette thèse. |
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