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Impact du confinement COVID-19 sur l’observance de la ventilation nocturne pour le syndrome d’apnée du sommeil
OBJECTIF: Le confinement en lien avec la pandémie de SARS-CoV-2 a eu des répercussions variées et inattendues sur les habitudes de vie des patients. Les études récentes sur l’augmentation de l’observance de la Pression Positive Continue (PPC) à l’échelle nationale et de l’augmentation du temps de so...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10076492/ http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2020.11.070 |
Sumario: | OBJECTIF: Le confinement en lien avec la pandémie de SARS-CoV-2 a eu des répercussions variées et inattendues sur les habitudes de vie des patients. Les études récentes sur l’augmentation de l’observance de la Pression Positive Continue (PPC) à l’échelle nationale et de l’augmentation du temps de sommeil total nous ont incité à vérifier les données en Ile de France qui a constitué une région avec une prévalence très importante de COVID19. MÉTHODES: Nous avons recueilli les données d’observance des patients de 3 hôpitaux d’Ile de France des 2 mois avant (“M-2”), 2 mois pendant (“M0”) et un mois après (“M + 1”) le confinement national. RÉSULTATS: Sur une cohorte de 342 personnes (hommes 69 %), d’âge moyen de 67,4 ± 12,9 ans, la durée moyenne de l’appareillage par PPC était de 7,9 ± 6 ans. Il n’y avait pas de différence significative entre les données des 3 hôpitaux. Une augmentation significative de l’observance a été constatée pendant le confinement, avec une moyenne de 390,9 ± 130 min (vs 378,2 ± 127,9 min M-2, p = 0,00019), mais cette augmentation n’a pas persisté après le déconfinement avec une moyenne de 376 ± 128,2 min (M-2 vs M + 1, p = 0,61). CONCLUSION: Malgré les recommandations de la SFRMS de cesser l’utilisation de la PPC au moindre symptôme, une augmentation de l’observance pendant le confinement a été observée dans cette cohorte francilienne. Compte tenu de l’âge moyen des patients (>âge de la retraite en France), cette augmentation est probablement multifactorielle et nécessite de prendre en compte les facteurs psychologiques liés à la prise en charge des maladies chroniques et à l’impact psychologique de COVID19. |
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