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Le traitement chirurgical des adénocarcinomes de la jonction oesogastrique: Expérience marocaine à travers une série de 149 cas

INTRODUCTION: L'incidence du cancer de la Jonction oesogastrique (JOG) ne cesse d'augmenter depuis les deux dernières décades aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement notamment le Maroc. Le rapprochement sur le plan étiopathogénique des adénocarcin...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Glaoui, Meryem, Naciri, Sarah, Ghanem, Samia, Belkouchi, Abdelkader, Errihani, Hassan
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: African Field Epidemiology Network 2011
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3201598/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22121443
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: L'incidence du cancer de la Jonction oesogastrique (JOG) ne cesse d'augmenter depuis les deux dernières décades aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement notamment le Maroc. Le rapprochement sur le plan étiopathogénique des adénocarcinomes (ADK) du cardia et ceux du bas oesophage reste un sujet de controverse posant le problème du choix thérapeutique chirurgical, notamment l’étendu de la résection. Le but de ce travail est de dresser le profil épidémiologique des patients opérés pour un ADK du cardia et analyser les gestes chirurgicaux réalisés par l’équipe chirurgicale A du centre hospitalier universitaire IBN SINA à Rabat à travers une série de 149 cas. MÉTHODES: Il s'agit d'une étude rétrospective ayant intéressé les malades opérés pour un ADK de la JOG sur une période de 15 années (1990-2004) en chirurgie A du CHU IBN SINA à Rabat. RÉSULTATS: 149 cas d'ADK de la JOG ont été retenus. L'âge moyen était de 55 ans, 76% étaient de sexe masculin avec un sex-ratio de 3/1. Les signes cliniques les plus fréquemment observés sont la dysphagie (70%), les douleurs épigastriques (67%) et le reflux gastro-oesophagien (15.5%). La notion de tabagisme n’a été rapportée que chez 20% des cas et l'oesophage de barret chez 10% des patients. Le type I de Siewert a concerné 65 cas (43.5%), le type II 40 cas (27 %), et le type III 44 cas (29.5%). Dans le type I une oesophagectomie transhiatale a été proposée, alors que les type II et III ont été traité comme un cancer de l'estomac par une gastrectomie totale. Les suites opératoires étaient simples chez 80 % des patients, la mortalité globale était de 8.5%. CONCLUSION: L’oesophagectomie par voie transhiatale chez les patients fragiles avec un ADK de la JOG de type I permet des résultats carcinologiques satisfaisants avec réduction de la morbidité postopératoire par rapport à la voie transthoracique. La gastrectomie totale est le traitement de choix pour les types III, alors que le débat est toujours ouvert quant à la meilleure stratégie chirurgicale pour la prise en charge des tumeurs de type II.