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Violences conjugales à Antananarivo (Madagascar): un enjeu de santé publique

INTRODUCTION: La violence conjugale a été étudiée dans beaucoup de pays développés mais peu en Afrique subsaharienne. Madagascar est un pays où ce phénomène est peu documenté. MÉTHODES: En 2007, une enquête sur la violence conjugale à Antananarivo (ELVICA) a été menée sur la violence conjugale enver...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Gastineau, Bénédicte, Gathier, Lucy
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2012
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3325061/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22514757
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author Gastineau, Bénédicte
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description INTRODUCTION: La violence conjugale a été étudiée dans beaucoup de pays développés mais peu en Afrique subsaharienne. Madagascar est un pays où ce phénomène est peu documenté. MÉTHODES: En 2007, une enquête sur la violence conjugale à Antananarivo (ELVICA) a été menée sur la violence conjugale envers les femmes dans la capitale malgache. ELVICA a interrogé 400 femmes en union, de 15 à 59 ans. Des informations sur les caractéristiques démographiques, socioéconomiques des couples ont été collectées ainsi que sur les actes de violences physiques des hommes sur leurs épouses. L’objectif de cet article est d’identifier les facteurs de risques de la violence conjugale grave, celle qui a des conséquences sur la santé physique des femmes. RÉSULTATS: Trente-cinq pour cent des femmes qui ont déclaré avoir subi au moins une forme de violence physique au cours des 12 mois précédent l’enquête. Presque la moitié (46%) des femmes violentées ont déclaré avoir déjà eu des hématomes, et environ un quart (23%) des plaies avec saignement. Vingt-deux pour cent ont déjà dû consulter un médecin. Parmi les nombreuses variables socioéconomiques et démographiques testées, quelques-unes sont associées positivement au risque de violence conjugale grave: le fait pour une femme d’être en union consensuelle et d’avoir une activité professionnelle. Il y aussi un lien entre la violence subie et l’autonomie des femmes (liberté accordée par le mari de travailler, de circuler, de voir sa famille). CONCLUSION: A Madagascar, comme ailleurs, la lutte contre les violences conjugales est un élément majeur de l’amélioration du statut et de la santé des femmes.
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institution National Center for Biotechnology Information
language English
publishDate 2012
publisher The African Field Epidemiology Network
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spelling pubmed-33250612012-04-18 Violences conjugales à Antananarivo (Madagascar): un enjeu de santé publique Gastineau, Bénédicte Gathier, Lucy Pan Afr Med J Research INTRODUCTION: La violence conjugale a été étudiée dans beaucoup de pays développés mais peu en Afrique subsaharienne. Madagascar est un pays où ce phénomène est peu documenté. MÉTHODES: En 2007, une enquête sur la violence conjugale à Antananarivo (ELVICA) a été menée sur la violence conjugale envers les femmes dans la capitale malgache. ELVICA a interrogé 400 femmes en union, de 15 à 59 ans. Des informations sur les caractéristiques démographiques, socioéconomiques des couples ont été collectées ainsi que sur les actes de violences physiques des hommes sur leurs épouses. L’objectif de cet article est d’identifier les facteurs de risques de la violence conjugale grave, celle qui a des conséquences sur la santé physique des femmes. RÉSULTATS: Trente-cinq pour cent des femmes qui ont déclaré avoir subi au moins une forme de violence physique au cours des 12 mois précédent l’enquête. Presque la moitié (46%) des femmes violentées ont déclaré avoir déjà eu des hématomes, et environ un quart (23%) des plaies avec saignement. Vingt-deux pour cent ont déjà dû consulter un médecin. Parmi les nombreuses variables socioéconomiques et démographiques testées, quelques-unes sont associées positivement au risque de violence conjugale grave: le fait pour une femme d’être en union consensuelle et d’avoir une activité professionnelle. Il y aussi un lien entre la violence subie et l’autonomie des femmes (liberté accordée par le mari de travailler, de circuler, de voir sa famille). CONCLUSION: A Madagascar, comme ailleurs, la lutte contre les violences conjugales est un élément majeur de l’amélioration du statut et de la santé des femmes. The African Field Epidemiology Network 2012-02-13 /pmc/articles/PMC3325061/ /pubmed/22514757 Text en © Bénédicte Gastineau et al. http://creativecommons.org/licenses/by/2.0 The Pan African Medical Journal - ISSN 1937-8688. This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
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