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Les pneumopathies aigues du nourrisson en Côte d'Ivoire: apport de la radiographie thoracique dans la recherche étiologique et la prise en charge précoce

INTRODUCTION: Identifier les tableaux radio-cliniques actuels des pneumopathies aiguës du nourrisson rencontrés en Côte d'Ivoire et démontrer le rôle de la radiographie thoracique dans leur prise en charge. MÉTHODES: Etude rétrospective de 24 mois ayant concerné l'analyse de 165 radiograph...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Nágoan, Kouamé, Nágoan-Domoua, Anne-Marie, Alihonou, Sétchéou, Konan, Anhum Nicaise
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2012
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3527066/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23319234
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Identifier les tableaux radio-cliniques actuels des pneumopathies aiguës du nourrisson rencontrés en Côte d'Ivoire et démontrer le rôle de la radiographie thoracique dans leur prise en charge. MÉTHODES: Etude rétrospective de 24 mois ayant concerné l'analyse de 165 radiographies thoraciques (RT) de face réalisées chez des nourrissons âgés de 1 à 24 mois, hospitalisés dans le service de pédiatrie du CHU de Yopougon (Abidjan-Côte d'Ivoire) pour pneumopathies aigues. Les éléments épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs ont été obtenus à partir du dossier médical des nourrissons. RÉSULTATS: L'âge moyen des nourrissons était de 9 mois avec des extrêmes entre 3 et 22 mois. Le sex-ratio était égal à 1,2. Les syndromes radiographiques étaient dominés par le syndrome alvéolaire (70,3%) suivi par l'association syndrome alvéolaire-syndrome bronchique (29,7%). Les signes radiographiques de gravité étaient présents dans 61,8%. Les entités radio-cliniques étaient représentées par les pneumopathies massives (32,7%), la pneumonie franche lobaire aigue (4,2%), les abcès du poumon (7,3%), les staphylococcies pleuro-pulmonaires (4,2%), les pleuro-pneumopathies (13,3%), le pyo-pneumothorax (4,9%), les broncho-pneumopathies (29,7%) et la primo-infection tuberculeuse (3,7%). CONCLUSION: A travers la mise en parallèle des entités radio-cliniques avec les éléments épidémiologiques et cliniques, la RT a permis de préjuger de l'étiologie des pneumopathies et de mettre en route immédiatement le traitement spécifique. A l'ère de la pandémie du VIH-SIDA, cette étude montre que la tuberculose pulmonaire est paradoxalement l'entité radio-clinique la plus rare.