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L’ostéotomie de Chiari dans la prise en charge de la dysplasie de la hanche chez l’adulte: à propos de 9 cas

La dysplasie acétabulaire de l’adulte jeune entraîne, dans plus de 50% des cas, une coxarthrose secondaire avant l’âge de 50 ans, l’ostéotomie de CHIARI a été décrite initialement dans le traitement de la dysplasie acétabulaire de l’enfant et de l’adolescent, elle a vu ses indications s’étendre à la...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Shimi, Mohammed, Mahdane, Hicham, Mechchat, Atif, El Ibrahimi, Abedelhalim, El Mrini, Abedelmajid
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2013
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3617708/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23565312
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2013.14.65.2101
Descripción
Sumario:La dysplasie acétabulaire de l’adulte jeune entraîne, dans plus de 50% des cas, une coxarthrose secondaire avant l’âge de 50 ans, l’ostéotomie de CHIARI a été décrite initialement dans le traitement de la dysplasie acétabulaire de l’enfant et de l’adolescent, elle a vu ses indications s’étendre à la dysplasie acétabulaire de l’adulte. Nous avons réalisé 9 ostéotomies de CHIARI de 2009 à 2012. Les 9 hanches ont été évaluées cliniquement et radiologiquement en préopératoire et en postopératoire, avec un recul moyen de 18.4 mois. L’ostéotomie a été réalisée sur des hanches douloureuses dysplasiques, sans arthrose (45%) ou avec une arthrose peu évoluée (stade 2: 11%) ou évoluée (stade 3 et 4: 44%). Les résultats fonctionnels ont été très satisfaisants au dernier recul. En effet, le score PMA au dernier recul était de 17.4 en moyenne, avec en particulier, une action antalgique remarquable. Radiologiquement, l’ostéotomie a normalisé pratiquement dans tous les cas la coxométrie, grâce à une médialisation importante habituellement supérieure à 20 mm (87.5%). L’ostéotomie de CHIARI est une intervention sûre. Si l’indication est correctement posée, elle soulage remarquablement les patients et stoppe l’arthrose. Elle garde donc une place privilégiée dans le traitement de la coxarthrose même évoluée sur dysplasie acétabulaire pure ou mixte.