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Evolution post-opératoire des séquelles de tuberculose pulmonaire chez les séropositifs VIH
Cette étude rapporte les aspects cliniques et évolutifs des séquelles pulmonaires tuberculeuses (SPT) opérées chez les séropositifs (VIH+). Il s'agit d'une étude prospective transversale réalisée entre Novembre 2005 et Octobre 2012. Elle a porté sur 20 patients VIH+, ayant dans leurs antéc...
Autores principales: | , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
The African Field Epidemiology Network
2014
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4048700/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24932331 http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2014.17.20.3424 |
Sumario: | Cette étude rapporte les aspects cliniques et évolutifs des séquelles pulmonaires tuberculeuses (SPT) opérées chez les séropositifs (VIH+). Il s'agit d'une étude prospective transversale réalisée entre Novembre 2005 et Octobre 2012. Elle a porté sur 20 patients VIH+, ayant dans leurs antécédents, une tuberculose pulmonaire (TP) traitée et déclarée guérie, et admise dans ladite période pour une chirurgie de la SPT secondaire. Une enquête sérologique VIH a été réalisée systématiquement au cours du bilan pré-opératoire. Le diagnostic pré-opératoire de la SPT, la mortalité, les complications post- opératoires (CPOP), le séjour hospitalier, le suivi à moyen terme des STP opérées ont été évalués. Les séropositifs étaient VIH1+ (n = 12; 60%), VIH1&2+ (n = 4; 20%) et VIH2+ (n = 4; 20%). La durée moyenne d’évolution des STP était de 26,22 ± 21,3 mois. Les STP étaient les pyothorax ou pleurésies enkystées (n = 16; 80%), le poumon détruit (n = 2;10%) et les dilatations de bronches (n = 2;10%). Les VIH(+) ne présentaient pas d'aspergillome pulmonaire. Le séjour hospitalier moyen était 13,1 ± 10,2 jours. Le suivi total était de 82 patients-année avec une moyenne de suivi de 4,2 ± 2,3 ans (extrêmes: 1 et 7 ans). Le taux de mortalité à court et moyen terme était nul. Aucun décès post-opératoire immédiat n'a été noté. Les CPOP immédiates étaient les bullages prolongés chez 75% des immunodéprimés. Les CPOP tardives (n = 3) étaient un syndrome restrictif pulmonaire, un pyothorax persistant et une pachypleurite résiduelle restrictive. A court terme, le taux de guérison radiologique était de 80% (n = 16). |
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