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Les psychoses de l’épileptique: approche clinique à propos d'un cas

Pour discuter les liens entre épilepsie et psychose, les auteurs rapportent l'observation d'une fille âgée de 22 ans, traitée pour épilepsie fronto-temporale, adressée en psychiatrie pour des hallucinations sensorielles et cénesthésiques et un délire mystique et d'influence, apparus s...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Charfi, Nada, Trigui, Dorsaf, Ben Thabet, Jihène, Zouari, Nasreddine, Zouari, Lobna, Maalej, Mohamed
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2014
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4191704/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25309665
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2014.17.265.4158
Descripción
Sumario:Pour discuter les liens entre épilepsie et psychose, les auteurs rapportent l'observation d'une fille âgée de 22 ans, traitée pour épilepsie fronto-temporale, adressée en psychiatrie pour des hallucinations sensorielles et cénesthésiques et un délire mystique et d'influence, apparus secondairement et non améliorés par le traitement antiépileptique. Les symptômes psychotiques, chez l’épileptique, peuvent entrer dans le cadre de psychoses intercritiques, post-critiques ou alternatives. Pour le cas rapporté, les symptômes psychotiques étaient intercritiques et chroniques. Il s'agissait vraisemblablement d'une psychose schizophréniforme. Dans ce type de psychose, une indifférence affective et une restriction des activités sont rarement rencontrés, alors que les fluctuations rapides de l'humeur sont fréquentes. Les thématiques délirantes sont assez souvent mystiques, alimentées par des hallucinations auditives et par des hallucinations visuelles inhabituelles. Les troubles négatifs sont rares. Les psychoses épileptiques n'ont pas été identifiées comme des entités nosographiques dans les systèmes de classification psychiatrique (DSM-IV et CIM-10), ce qui pose un problème de reconnaissance de ces troubles. Une collaboration entre psychiatre et neurologue devient ainsi nécessaire pour mieux comprendre cette comorbidité complexe, éviter les erreurs diagnostiques et optimiser la prise en charge.