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Les tumeurs des glandes salivaires, étude épidémio-clinique et corrélation anatomoradiologique: étude rétrospective à propos de 148 cas
Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, elles représentent moins de 3% de l'ensemble des tumeurs. Les tumeurs bénignes sont les plus fréquentes dominées par l'adénome pléomorphe, la glande parotide reste la localisation la plus commune. L'objectif de ce travail est d’évaluer la...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
The African Field Epidemiology Network
2014
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4378885/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25848450 http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2014.19.187.820 |
Sumario: | Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, elles représentent moins de 3% de l'ensemble des tumeurs. Les tumeurs bénignes sont les plus fréquentes dominées par l'adénome pléomorphe, la glande parotide reste la localisation la plus commune. L'objectif de ce travail est d’évaluer la contribution des 3 méthodes d'imagerie: échographie, TDM et IRM dans la différentiation entre tumeur maligne et lésion bénigne. C'est une étude rétrospective à propos de 148 cas de tumeurs des glandes salivaires collectés sur 5 ans. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe du patient, le motif de consultation, les données de l'examen clinique, les données de l'imagerie. Chacun des critères radiologiques utilisés pour déterminer la nature de la tumeur a été analysée et corrélé avec les données de l'histologie. L'analyse s'est basée sur le test du X2 et le calcul du p. Nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et l'efficacité diagnostique pour chaque modalité. La localisation parotidienne était prédominante (80%), les tumeurs bénignes ont représenté 76%, dominés par l'adénome pléomorphe. L’échographie a révélé que seulement la présence de quelques critères prédisent le caractère malin de la masse: les limites floues, irrégulières, et la présence d'adénopathies (p < 0,05). A la TDM, seules les limites floues de la masse et l'extension aux tissus adjacents étaient des indicateurs de malignité. A l'IRM, l'irrégularité des contours, l'hyposignal et le signal intermédiaire en séquences T1 et T2, et l'extension aux tissus avoisinants étaient en faveur de la malignité. La corrélation entre résultats de l'imagerie et diagnostic histologique a révélé la supériorité de l'IRM par rapport au scanner et à l’échographie, en termes de sensibilité, spécificité et efficacité diagnostique. L’évaluation préopératoire des tumeurs des glandes salivaires est devenue un challenge pour les ORL et les radiologues, pour prédire la nature de la lésion. L'IRM représente l'examen de choix, notamment avec l'apparition des nouvelles techniques dynamiques. |
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