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Ictères pathologiques du nouveau-né à l'hôpital Bonzola de Mbuji-Mayi, République Démocratique du Congo

L'ictère néonatal, bien qu'il soit souvent très banal, ne doit pas pour autant être négligé car il peut relever des étiologies variées et avoir des significations différentes au point de devenir pathologique. Au cours d'une étude rétro-prospective descriptive, les auteurs analysent le...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Mutombo, André Kabamba, Mukuku, Olivier, Kabulo, Benjamin Kasongo, Mutombo, Augustin Mulangu, Ngeleka, Alain Mutombo, Mutombo, Junior Dibwe, Kabuya, Maguy Sangaji, Kayembe, Celestin Mukoko, Luboya, Oscar Numbi
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2014
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4393955/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25883730
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2014.19.302.5658
Descripción
Sumario:L'ictère néonatal, bien qu'il soit souvent très banal, ne doit pas pour autant être négligé car il peut relever des étiologies variées et avoir des significations différentes au point de devenir pathologique. Au cours d'une étude rétro-prospective descriptive, les auteurs analysent les aspects épidemio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs des ictères néonataux pathologiques à l'Unité des Urgences Néonatales de Bonzola à Mbuji-Mayi (RD Congo) sur une période de 5 ans. La fréquence est de 4,9% avec une incidence annuelle de 24 cas/an. La prédominance masculine est notée avec un sexe ratio de 1,1. Ces ictères sont précoces (31,1%) et tardif (17,5%). Les principales causes sont dans 81,6% des cas dominées par les infections (42,5%) et, incompatibilité fœto-maternelle (39,1%). La symptomatologie habituelle est notée: ictère franc et pâleur cutanéo-muqueuse (100%), urines jaunes foncées (62,5%), signes neurologiques (42,5%) et généraux (47,5%). Le traitement était à la fois étiologique (60%) et symptomatique ou d'appoint (40%) et a consisté dans l'association antibiotiques avec transfusion et/ou exsanguino-transfusion (24,2%), antibiothérapie seule (35,8%), inducteurs enzymatiques (35%) et photothérapie (5%). L’évolution a été bonne dans 82,3% des cas contre 9,3% des décès.