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Curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’œsophage
Les patients atteints du cancer de l’œsophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d’étudier l'efficacité et...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
The African Field Epidemiology Network
2015
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4449984/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26090017 http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.20.59.5881 |
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author | Toulba, Ahmedou Bakkali, Hanae Boutayeb, Salwa Kebdani, Tayeb Ahid, Samir Benjaafar, Noureddine |
author_facet | Toulba, Ahmedou Bakkali, Hanae Boutayeb, Salwa Kebdani, Tayeb Ahid, Samir Benjaafar, Noureddine |
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description | Les patients atteints du cancer de l’œsophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d’étudier l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie haut débit de dose (HDR) endo-luminale dans le traitement palliatif des cancers de l’œsophage inopérable. Sur une période de 15 ans, l’étude a inclus les patients atteints de cancer de l’œsophage inopérable et/ou métastatique avec une dysphagie, sans extension à l'hypopharynx ou a la trachée et qui ont bénéficié d'une curiethérapie HDR avec ou sans radiothérapie externe à visée palliative. Au total 46 patients ont été inclus dans l’étude, 58,7% étaient des hommes, 42,2% avaient une dysphagie grade 2 et 37,8% étaient aphagiques, 78,6% des patients étaient performance satus PS 2, l'amaigrissement à été trouvé chez 81,4%, la localisation de la tumeur était surtout au niveau du tiers moyen et inférieur dans 97,8%, la hauteur médiane de la tumeur était de 7 cm (5,5-9), le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent chez 31 patients (70,5%). Après un médiane de suivi de 5 mois, l'amélioration de la dysphagie a été retrouvée chez 76% des malades (p1]. L′incidence la plus élevée est observée dans certains pays notamment en Asie et en Afrique, et l′incidence dans les pays développés occidentaux est en augmentation [2]. Selon le registre du cancer de Rabat 2006-2008, le cancer de l’œsophage est rare et constitue 1,5% de tous les cancers chez l'homme [3]. Le taux de survie globale à 5 ans est de 8%, avec 80% des décès liés à l’évolution locale de la maladie [4]. Pour la minorité des patients avec une maladie localisée, le traitement par radiochimiothérapie concomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l′œsophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70% des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l′heure actuelle, plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique [8–10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une chimiothérapie [12–15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une des méthodes utilisées dans la palliation du cancer de l’œsophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l’état du patient. Cette méta-analyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient les deux méthodes de référence, la première étant la plus rapide pour améliorer la dysphagie, mais la seconde constitue une réelle alternative pouvant améliorer la survie et la qualité de vie [16]. Un inconvénient du traitement au laser est la nécessité de répéter les séances afin d'obtenir et de maintenir le bénéfice [17, 18]. Dans notre centre la curiethérapie est souvent utilisée pour pallier à la dysphagie. Le but de notre travail est de déterminer l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’œsophage. |
format | Online Article Text |
id | pubmed-4449984 |
institution | National Center for Biotechnology Information |
language | English |
publishDate | 2015 |
publisher | The African Field Epidemiology Network |
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spelling | pubmed-44499842015-06-18 Curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’œsophage Toulba, Ahmedou Bakkali, Hanae Boutayeb, Salwa Kebdani, Tayeb Ahid, Samir Benjaafar, Noureddine Pan Afr Med J Case Series Les patients atteints du cancer de l’œsophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d’étudier l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie haut débit de dose (HDR) endo-luminale dans le traitement palliatif des cancers de l’œsophage inopérable. Sur une période de 15 ans, l’étude a inclus les patients atteints de cancer de l’œsophage inopérable et/ou métastatique avec une dysphagie, sans extension à l'hypopharynx ou a la trachée et qui ont bénéficié d'une curiethérapie HDR avec ou sans radiothérapie externe à visée palliative. Au total 46 patients ont été inclus dans l’étude, 58,7% étaient des hommes, 42,2% avaient une dysphagie grade 2 et 37,8% étaient aphagiques, 78,6% des patients étaient performance satus PS 2, l'amaigrissement à été trouvé chez 81,4%, la localisation de la tumeur était surtout au niveau du tiers moyen et inférieur dans 97,8%, la hauteur médiane de la tumeur était de 7 cm (5,5-9), le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent chez 31 patients (70,5%). Après un médiane de suivi de 5 mois, l'amélioration de la dysphagie a été retrouvée chez 76% des malades (p1]. L′incidence la plus élevée est observée dans certains pays notamment en Asie et en Afrique, et l′incidence dans les pays développés occidentaux est en augmentation [2]. Selon le registre du cancer de Rabat 2006-2008, le cancer de l’œsophage est rare et constitue 1,5% de tous les cancers chez l'homme [3]. Le taux de survie globale à 5 ans est de 8%, avec 80% des décès liés à l’évolution locale de la maladie [4]. Pour la minorité des patients avec une maladie localisée, le traitement par radiochimiothérapie concomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l′œsophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70% des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l′heure actuelle, plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique [8–10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une chimiothérapie [12–15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une des méthodes utilisées dans la palliation du cancer de l’œsophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l’état du patient. Cette méta-analyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient les deux méthodes de référence, la première étant la plus rapide pour améliorer la dysphagie, mais la seconde constitue une réelle alternative pouvant améliorer la survie et la qualité de vie [16]. Un inconvénient du traitement au laser est la nécessité de répéter les séances afin d'obtenir et de maintenir le bénéfice [17, 18]. Dans notre centre la curiethérapie est souvent utilisée pour pallier à la dysphagie. Le but de notre travail est de déterminer l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’œsophage. The African Field Epidemiology Network 2015-01-22 /pmc/articles/PMC4449984/ /pubmed/26090017 http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.20.59.5881 Text en © Ahmedou Toulba et al. http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/ The Pan African Medical Journal - ISSN 1937-8688. This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited. |
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