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La place du traitement non opératoire des contusions abdominales dans les pays en voie de développement

Le traitement non opératoire des contusions de l'abdomen représente une approche thérapeutique nouvelle des traumatismes fermés de l'abdomen. La disponibilité d'un plateau technique performant constitue classiquement une des principales conditions pour la réussite de cette attitude. N...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Rabbani, Khalid, Narjis, Youssef, Louzi, Abdelouahed, Benelkhaiat, Redouane, Finech, Benacer
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4462552/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26097636
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.20.132.1212
Descripción
Sumario:Le traitement non opératoire des contusions de l'abdomen représente une approche thérapeutique nouvelle des traumatismes fermés de l'abdomen. La disponibilité d'un plateau technique performant constitue classiquement une des principales conditions pour la réussite de cette attitude. Nous essayons d’étudier les différents aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de cette affection dans le contexte d'un pays en voie de développement, à travers les résultats d'une série de 106 malades. une série de 106 patients est prise en charge par le traitement non opératoire. La gravité des lésions est appréciée par les données cliniques et paracliniques, ainsi que la morbidité et la mortalité sont analysées. les accidents de la circulation étaient la première cause des contusions abdominales, dans notre contexte. Les lésions hépatiques étaient les plus fréquentes (65% des cas), suivit des lésions spléniques chez 19 patients. La notion de polytraumatisme était très fréquente. La durée moyenne de surveillance était de 9,5 jours. Seize malades étaient transfusés, et le nombre moyen de culots globulaires (CG) était de 3,5 culots par patient. Une laparotomie en urgence était indiquée chez 10 patients (9.4%) devant l'instabilité hémodynamique. Trois malades ont nécessité un traitement chirurgical secondaire. On avait noté un taux de mortalité de 3.7% soit 4 cas. il semble à partir de notre expérience que l'abstention chirurgicale peut constituer, dans des conditions strictes de surveillance, une alternative thérapeutique de référence dans les pays en voie de développement, sûre et justifiée à une chirurgie d'urgence toujours difficile.