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Une étude rétrospective sur le cancer de l'ovaire avec un recul médian de 42 mois

Le cancer de l'ovaire est relativement fréquent mais grave et de mauvais pronostic. Le but de cette étude était de mettre en évidence les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif de cette pathologie maligne prise en charge dans un pays en développement. Il s'agit d&...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Raherinantenaina, Fanomezantsoa, Rakotomena, Solonirina Davidà, Hasiniatsy, Nomeharisoa Rodrigue Emile, Rakototiana, Felantsoa Auberlin, Rafaramino, Florine, Ratsimba, Hery Nirina Rakoto
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4470446/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26113942
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.20.211.6113
Descripción
Sumario:Le cancer de l'ovaire est relativement fréquent mais grave et de mauvais pronostic. Le but de cette étude était de mettre en évidence les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif de cette pathologie maligne prise en charge dans un pays en développement. Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive de 10 ans (2000- 2009) effectuée dans un CHU de chirurgie générale et d'Oncologie sur 62 patientes ayant développé un cancer de l'ovaire et opérées à visée curative. L’âge moyen des patientes était de 43 ans dont 53,23% avaient plus de 45 ans. Le dosage sanguin du CA-125 était positif chez 10 patientes sur 12. Les tumeurs étaient découvertes à l’échographie dans 87,10% des cas et à la laparotomie dans 12,90%. L'hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale était l'intervention la plus pratiquée (64,52%). Les suites opératoires précoces étaient simples. Dix patientes étaient opérées de second regard (16,13%) pour des récidives locorégionales. Les tumeurs épithéliales étaient le type histologique le plus fréquent (93,55%) dont 79% au stade avancé (Ic-IV) et 21% au stade précoce (Ia-Ib). La chimiothérapie adjuvante était administrée chez 22,60% des patientes. Avec un recul médian de 42 mois, 29 patientes étaient perdues de vue. L’évolution était favorable dans 27,42% et dans 25,81% les décès se sont survenus en postopératoire tardif. Le cancer de l'ovaire n’était pas fréquent mais grave compte tenu des stades avancés et du taux élevé des décès postopératoires tardifs qui étaient largement observés chez les patientes privées d'une chimiothérapie adéquate.