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Les corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques: expérience de l'hôpital d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) de Libreville

L'inhalation accidentelle de corps étranger est fréquente chez l'enfant et exceptionnelle chez l'adulte. Elle représente une urgence respiratoire pouvant mettre en jeu le pronostic vital. L'objectif était de présenter les difficultés de prise en charge des corps étrangers laryngo...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Nyeki, Adèle-Rose Ngo, Miloundja, Jérôme, Dalil, Asmaou Bouba, Lawson, Jean Marcel Mandji, Nzenze, Sylvie, Sougou, Emery, Nziengui, Annie, N'zouba, Léon
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4483361/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26161221
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.20.298.4576
Descripción
Sumario:L'inhalation accidentelle de corps étranger est fréquente chez l'enfant et exceptionnelle chez l'adulte. Elle représente une urgence respiratoire pouvant mettre en jeu le pronostic vital. L'objectif était de présenter les difficultés de prise en charge des corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques (CELTB). Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée sur une période de 6 ans (Avril 2006-Mars 2012), dans les services d'Oto-Rhino-Laryngologie et de chirurgie cervico-faciale (ORL-CCF) de l'HIA OBO de Libreville. Nous avons répertorié 21 dossiers de patients admis pour corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques. Leur âge moyen était de 8,95 ans avec des extrêmes de 3 et 37 ans. Les enfants représentaient 90% de cas. Le sex-ratio était de 2,30. Les corps étrangers étaient à 55% d'origine alimentaire et à 45% d'origine métallique. Leur localisation était laryngée dans 60% des cas, bronchique dans 35% et trachéale dans 5% des cas. Sur le plan clinique, la toux était retrouvée chez tous les patients. Il existait un syndrome de pénétration dans 60% de cas. La découverte était fortuite lors d'un syndrome de séjour broncho-pulmonaire dans 30% des cas. L'extraction des corps étrangers était réalisée par voie endoscopique et sous anesthésie générale. Chez 47,6% de cas, nous avons effectué une trachéotomie première. Les suites opératoires étaient favorables dans 95,24% et un décès a été noté. La prise en charge des CELTB doit être précoce et nécessite une parfaite collaboration entre anesthésistes et chirurgiens. Leur extraction se fait par voie endoscopique d'où l'intérêt de disposer, dans un service d'ORL-CCF, de matériel endoscopique adapté à l’âge.