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La prise en charge de la douleur chez l'enfant cancéreux

C'est une étude prospective étalée sur une année (Juin 2007 à Mai 2008) portant sur une série de 140 malades (84 garçons et 56 filles), hospitalisés à l'unité d'hémato-oncologie du service de pédiatrie III à l'hôpital d'enfant de Casablanca. L'objectif de l’étude est de...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Moukhlissi, Mohamed, Aitidir, Malika, Bouamama, Imane, Maani, Khadija, Hachim, Jamila
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4633806/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26587166
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.21.319.6690
Descripción
Sumario:C'est une étude prospective étalée sur une année (Juin 2007 à Mai 2008) portant sur une série de 140 malades (84 garçons et 56 filles), hospitalisés à l'unité d'hémato-oncologie du service de pédiatrie III à l'hôpital d'enfant de Casablanca. L'objectif de l’étude est de reconnaître la douleur chez l'enfant, l’évaluer en fonction des échelles internationales, et d’ assurer sa prise en charge globale en rapportant l'expérience du service. L’évaluation de la douleur a concerné différentes pathologies cancéreuses: quatre vingt enfants avaient des leucémies aigues lymphoblastiques (57%), 24 enfants présentaient des lymphomes (17%), 10 enfants avaient des neuroblastomes (7%) et 10 autres des néphroblastomes (7%). Parmi les 140 malades évalués, 100 présentaient des douleurs et qui ont fait l'objet de notre étude, donc on peut estimer la prévalence de la douleur ressentie au cours de l'hospitalisation à 71,4%. Plusieurs types d’échelles en fonction de l’âge de l'enfant, et de sa capacité à exprimer par lui-même, ou non, sa douleur, ont été mises à la disposition pour une mesure chiffrée et reproductible mais aussi une base à l'adaptation du traitement antalgique et pour assurer un suivi évolutif sous traitement. Le Traitement anticancéreux reçu par les malades à but curatif: dix malades soit 7,2% ont bénéficié d'une chirurgie curative et une chimiothérapie, cent vingt cinq enfants (89,2%) ont reçu une chimiothérapie seule et cinq malades (3,6%) ont bénéficié d'une association chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. La douleur ressentie avait en lien direct avec la maladie cancéreuse chez 30% des cas (30 enfants), secondaire au traitement anticancéreux chez 30% (30 enfants), et elle était surtout induite par des actes invasifs à visée diagnostique ou thérapeutique chez 40% des cas (40 enfants). Le traitement antalgique a été instauré en fonction de l’évaluation clinique: 67% des patients ont nécessité des antalgiques niveaux I ou II, l'usage des antalgiques niveaux III a eu lieu dans 20% des cas alors que dans 13% des cas le seuil de la douleur n'exigeaient aucun traitement. La prise en charge de la douleur est une étape fondamentale dans le traitement du cancer de l'enfant, elle doit être évaluée dès l’étape diagnostique et surveillée tout au long du traitement.