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Les tumeurs malignes naso-sinusiennes: à propos de 32 cas et revues de la littérature

Sous l’appellation tumeurs malignes naso-sinusiennes est regroupé un vaste éventail de tumeurs, aux histologies et localisations variées, mais aux tableaux cliniques souvent similaires. Le diagnostic de ces tumeurs est difficile, nécessitant une approche multidisciplinaire, à savoir oto-rhino-laryng...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Darouassi, Youssef, Touati, Mohamed Mliha, Chihani, Mehdi, El Alami, Jihane, Bouaity, Brahim, Ammar, Haddou
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4779619/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26985260
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.22.342.8220
Descripción
Sumario:Sous l’appellation tumeurs malignes naso-sinusiennes est regroupé un vaste éventail de tumeurs, aux histologies et localisations variées, mais aux tableaux cliniques souvent similaires. Le diagnostic de ces tumeurs est difficile, nécessitant une approche multidisciplinaire, à savoir oto-rhino-laryngologique, radiologique et anatomopathologique. Notre étude rétrospective concerne 32 cas de tumeurs malignes naso-sinusiennes, colligées au service d’ORL de l’hôpital militaire Avicenne de Marrakech, entre Janvier 2004 et Décembre 2014. L’analyse des données a noté que la fréquence des tumeurs épithéliales (75% des cas) était supérieure à celle des tumeurs non épithéliales (25% des cas), avec en tête de file l’adénocarcinome de l’ethmoïde (31,25%) et le carcinome épidermoïde du sinus maxillaire (18,75%). Ces tumeurs surviennent le plus souvent chez le sujet âgé avec une moyenne d’âge de 52 ans et une répartition équitable entre les deux sexes. Le délai de consultation moyen était de 12 mois avec une symptomatologie dominée par un syndrome nasosinusien (71,8%), associé dans certains cas à des signes ophtalmologiques (12,5%) ou neurologiques (15,6%). Tous nos patients ont bénéficié d’un examen clinique notamment endoscopique, d’une exploration radiologique des tumeurs et de leurs extensions, et d’une confirmation diagnostique par un examen anatomopathologique. Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale de la tumeur dès que cela était possible, soit dans 81,3% des cas (26 patients), généralement complété par un traitement adjuvant radio-chimiothérapique (77%). Le suivi à un an de nos patients a permis de noter une bonne évolution pour 08 d’entre eux (25%), une récidive dans 6 cas (18,75%), le décès de neuf patients (28,1%), et l’absence d’information concernant les autres cas (28,1%).