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Apport diagnostique de la cervicotomie exploratrice: étude rétrospective de 300 cas
Les tuméfactions cervicales représentent un motif fréquent de consultation, et les adénopathies en constituent l’étiologie la plus fréquente. L'examen clinique et les bilans paracliniques permettent, dans la majorité des cas de retrouver une étiologie. Néanmoins certaines de ces tuméfactions re...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
The African Field Epidemiology Network
2015
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4789188/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27022424 http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.22.364.8218 |
Sumario: | Les tuméfactions cervicales représentent un motif fréquent de consultation, et les adénopathies en constituent l’étiologie la plus fréquente. L'examen clinique et les bilans paracliniques permettent, dans la majorité des cas de retrouver une étiologie. Néanmoins certaines de ces tuméfactions restent d'origine non précisée, portant donc l'indication d'une cervicotomie exploratrice. Il s'agit d'une étude rétrospective d'une série de 300 cas de tuméfactions cervicales isolées colligées au service d'ORL de l'hôpital militaire Avicenne de Marrakech entre 2001 et 2014. Tous nos patients ont bénéficié d'une cervicotomie exploratrice avec étude anatomo-pathologique. L’âge des patients varie entre 1 et 76 ans avec un âge moyen de 32,57 ans et une légère prédominance masculine de 52%. La symptomatologie qui a motivé une consultation chez 81% des patients était la tuméfaction latérocervicale. La localisation la plus fréquente était sous mandibulaire (33,34%). Les tuméfactions d'installation progressive ont été retrouvées chez 93,34% des patients. Les principales étiologies retrouvées dans notre étude après examen anatomopathologique étaient de deux types: soit d'origine ganglionnaire dominées par la tuberculose ganglionnaire cervicale (53,66%), le lymphome malin non hodgkinien (6,66%), les adénites réactionnelles non spécifiques (4,66%), la maladie deHodgkin (4,33%) et les métastases ganglionnaires cervicales (3,33%); soit d'origine non ganglionnaire dont le lipome cervicale (17,66%), les kystes branchiaux (6%), les kystes du tractus thyréoglosse (1,66%) et le lymphangiome kystique (1,66%). A la lumière des résultats obtenus et des données de la littérature, nous allons discuter l'intérêt et l'utilité de la cervicotomie exploratrice dans le diagnostic étiologique des tuméfactions cervicales lorsque les examens cliniques et paracliniques ne sont pas concluants, et ainsi d'analyser les aspects épidémiologiques, cliniques et paracliniques des différentes étiologies retrouvées. La cervicotomie exploratrice reste, avec l’étude anatomo-pathologique, un outil nécessaire pour le diagnostic de certitude de certaines tuméfactions cervicales malgré son caractère invasif. |
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