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Evaluation du risque thromboembolique veineux et pratique de la thromboprophylaxie en médecine interne

INTRODUCTION: Le risque thromboembolique veineux en médecine a été largement incriminé dans la charge humaine et financière de l'ensemble de cette pathologie. Les facteurs de risque sont identifiés et côtés pour optimiser la prise en charge. Notre objectif était d’évaluer le niveau de risque th...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Dia, Diatou Gueye, Fall, Seynabou, Dia, Amadou Diop, Sakho, Nafissatou Diagne, Seck, Sidy Mohamed, Diop, Thérèse Moreira
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: The African Field Epidemiology Network 2015
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4796780/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27047625
http://dx.doi.org/10.11604/pamj.2015.22.386.7988
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Le risque thromboembolique veineux en médecine a été largement incriminé dans la charge humaine et financière de l'ensemble de cette pathologie. Les facteurs de risque sont identifiés et côtés pour optimiser la prise en charge. Notre objectif était d’évaluer le niveau de risque thromboembolique et la pratique de la thromboprophylaxie. MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée sur une durée de 12 mois dans le service de médecine interne du CHU le Dantec. L'inclusion des patients était systématique à l'exclusion des patients ayant une durée d'hospitalisation de moins de 3 jours et de ceux venus avec un traitement anticoagulant. RÉSULTATS: Nous avons colligé 352 dossiers. Le sexe ratio était à 1,21 en faveur des hommes. L’âge moyen des patients est de 47ans. Le niveau de risque thromboembolique a été faible dans 23%, modéré dans 22%, élevé dans 36%, et maximal dans 19% des cas. Les facteurs de risque retrouvés sont représentés par l'alitement (98%), l’âge compris entre 41-74 ans (47%), les néoplasies (20,1%). L'insuffisance cardiaque et les affections respiratoires graves sont rapportées chez respectivement 9,3% et 8,5% des patients. Une prophylaxie était nécessaire chez 77% des patients hospitalisés mais seuls 12% des patients en avait bénéficié. CONCLUSION: La nécessité d'une prévention de la maladie thromboembolique veineuse est bien cernée par les praticiens mais se heurte à de nombreux obstacles d'où la nécessité d'une mise en place d'outils pratiques et fonctionnels de dépistages et de produits anticoagulants accessibles.