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Les nouveaux critères de la Maladie d’Alzheimer – Perspective gériatrique(*)

Deux nouvelles séries de critères pour le diagnostic de la maladie d’Alzheimer sont maintenant en vigueur, incluant une série publiée en 2014. Un « nouveau lexique » conceptualisant la maladie a également été proposé. En 2012, la Conférence consensuelle canadienne affirmait que, pour l’instant, ni l...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Molin, Pierre, Rockwood, Kenneth
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Canadian Geriatrics Society 2016
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4922371/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27403215
http://dx.doi.org/10.5770/cgj.19.242
Descripción
Sumario:Deux nouvelles séries de critères pour le diagnostic de la maladie d’Alzheimer sont maintenant en vigueur, incluant une série publiée en 2014. Un « nouveau lexique » conceptualisant la maladie a également été proposé. En 2012, la Conférence consensuelle canadienne affirmait que, pour l’instant, ni les nouveaux critères ni la nouvelle terminologie ne modifiaient la pratique en première ligne. Néanmoins, pour les consultants spécialisés en démence, l’avènement de ces critères ouvre la porte à de nombreux défis et occasions. En général, les nouveaux critères accordent une place grandissante aux biomarqueurs. Toutefois, les évidences qui sous-tendent leur utilisation demeurent incomplètes. L’étude de sujets provenant de la communauté ayant raffiné notre compréhension des critères neuropathologiques des démences, il est probable que notre expérience avec les biomarqueurs en bénéficierait également. Pour l’instant, ces critères sont réservés à la recherche. Cependant, leur adoption à plus large échelle est pressentie, particulièrement aux États-Unis. Les gériatres canadiens doivent être conscients de la terminologie maintenant utilisée et du changement fondamental qui en découle : un diagnostic de maladie d’Alzheimer ne requiert plus un diagnostic de démence. Dans l’attente de nouvelles données – auxquelles les gériatres peuvent contribuer – il y a lieu de faire preuve de prudence dans l’adoption des nouveaux critères, car ils sont susceptibles de moins bien s’appliquer aux personnes âgées.