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B-04 Place de la fièvre Q dans les pneumopathies aiguës en Guyane française
INTRODUCTION ET OBJECTIFS: La fièvre Q aiguë se manifeste dans près de 90 % des cas par un tableau de pneumopathie en Guyane. Régulièrement, surviennent des cas groupés de pneumopathies à fièvre Q avec notamment des formes compliquées de détresse respiratoire. Afin de tenir compte de Coxiella burnet...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Elsevier Masson SAS.
2009
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7131350/ http://dx.doi.org/10.1016/S0399-077X(09)74336-7 |
Sumario: | INTRODUCTION ET OBJECTIFS: La fièvre Q aiguë se manifeste dans près de 90 % des cas par un tableau de pneumopathie en Guyane. Régulièrement, surviennent des cas groupés de pneumopathies à fièvre Q avec notamment des formes compliquées de détresse respiratoire. Afin de tenir compte de Coxiella burnetti, l’antibiothérapie de première intention de pneumonie aiguë associe l’amoxicilline à la doxycycline. Si cette attitude thérapeutique est justifiée par la gravité des formes cliniques observées, on ne sait pas en revanche, la fréquence de la fièvre Q parmi les pneumopathies prises en charge. Notre objectif principal était d’estimer la proportion de pneumopathies à Coxiella burnetti parmi les pneumopathies prises en charge et secondairement, de comparer leurs caractéristiques clinico-biologiques à celles des autres patients. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Étude rétrospective des données clinico-biologiques et radiologiques des pneumonies aiguës suivies du 01/05/2004 au 30/09/2007 dans l’unité des maladies infectieuses du CH de Cayenne. RÉSULTATS: La fièvre Q a représenté 24 % des 139 pneumonies aiguës avec une prépondérance du sexe masculin. En cas de pneumonie à fièvre Q, la toux était volontiers plus sèche et les céphalées plus présentes. Au stade précoce, les paraméters biologiques ne permettaient pas d’orienter envers une fièvre Q. La durée médiane d’hospitalisation (4 jours) ainsi que l’âge médian (47 ans) des patients n’étaient pas différents en cas de coxiellose. CONCLUSION: Coxiella burnetti a été responsable d’un quart des pneumonies aiguës prises en charge dans notre unité. Au stade précoce, peu de paramètres clinicobiologiques et radiologiques orientaient en sa faveur. En attendant des études pronostiques discriminantes, l’antibiothérapie probabiliste des pneumonies aiguës en Guyane doit tenir compte de Coxiella burnetti. |
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