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N(o) 225-Lignes directrices quant à la prise en charge des patientes en obstétrique chez lesquelles la présence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est soupçonnée ou probable, et des nouveau-nés issus de ces patientes
OBJECTIF: Le présent document résume notre expérience limitée quant à la présence du SRAS pendant la grossesse et suggère des lignes directrices quant à sa prise en charge. ISSUES: Les exposés de cas issus d’Asie laissent entendre que les issues maternelles et fœtales sont aggravées par la présence...
Autores principales: | , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Inc. on behalf of The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada/La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada
2017
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7185681/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28729103 http://dx.doi.org/10.1016/j.jogc.2017.04.025 |
Sumario: | OBJECTIF: Le présent document résume notre expérience limitée quant à la présence du SRAS pendant la grossesse et suggère des lignes directrices quant à sa prise en charge. ISSUES: Les exposés de cas issus d’Asie laissent entendre que les issues maternelles et fœtales sont aggravées par la présence du SRAS pendant la grossesse. RÉSULTATS: Des recherches ont été menées dans Medline afin d’en tirer les articles pertinents publiés en anglais entre 2000 et 2007. Des exposés de cas ont été analysés et nous avons sollicité l’opinion de spécialistes. VALEURS: Les recommandations ont été formulées conformément aux lignes directrices élaborées par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs. COMMANDITAIRE: La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. RECOMMANDATIONS: 1. Tous les hôpitaux devraient mettre en œuvre des systèmes de prévention des infections, afin de s’assurer que des alertes au sujet des modifications que connaissent les facteurs de risque d’exposition au SRAS ou à d’autres maladies transmissibles potentiellement graves sont communiquées sans tarder aux unités cliniques, y compris l’unité de travail et d’accouchement (III-C). 2. En présence d’une éclosion de SRAS, toutes les patientes enceintes évaluées ou admises à l’hôpital devraient faire l’objet d’un dépistage des symptômes et des facteurs de risque du SRAS (III-C). 3. À leur arrivée au sein de l’unité de triage quant au travail, les patientes enceintes chez lesquelles la présence du SRAS est soupçonnée et probable devraient être placées dans une salle d’isolement dotée d’un système de ventilation à pression négative comptant au moins six renouvellements d’air à l’heure. Toutes les unités de travail et d’accouchement offrant des soins à des patientes chez lesquelles la présence du SRAS est soupçonnée et probable devraient disposer d’au moins une salle dans laquelle ces patientes peuvent connaître leur travail et leur accouchement en toute sûreté, et ce, malgré la nécessité d’assurer un isolement aérogène (III-C). 4. Dans la mesure du possible, le travail et l’accouchement (y compris l’accouchement opératoire ou la césarienne) devraient être pris en charge, dans une salle d’isolement désignée dotée d’un système de ventilation à pression négative, par du personnel désigné disposant d’une tenue de protection et d’une formation spécialisée en prévention des infections (III-C). 5. Tant l’anesthésie régionale que générale peuvent s’avérer adéquates pour l’accouchement des patientes atteintes du SRAS (III-C). 6. Les nouveau-nés issus de mères atteintes du SRAS devraient être isolés au sein d’une unité désignée jusqu’à ce que leur état ait été satisfaisant pendant 10 jours ou jusqu’à ce que la période d’isolement de la mère ait pris fin. La mère ne devrait pas allaiter pendant cette période (III-C). 7. Une équipe multidisciplinaire (comprenant des obstétriciens, des infirmières, des pédiatres, des spécialistes de la prévention des infections, des inhalothérapeutes et des anesthésiologistes) devrait être nommée au sein de chaque unité et être responsable de l’organisation et de la mise en œuvre des protocoles de prise en charge du SRAS de l’unité (III-C). 8. Le personnel offrant des soins aux patientes enceintes atteintes du SRAS ne devraient pas offrir leurs services aux autres patientes enceintes. Le personnel offrant des soins aux patientes enceintes atteintes du SRAS devraient activement faire l’objet d’une surveillance visant la fièvre et d’autres symptômes du SRAS. Ces personnes ne devraient pas travailler en présence de tout symptôme du SRAS se manifestant dans les 10 jours suivant une exposition à un patient atteint du SRAS (III-C). 9. Tous les professionnels des soins de santé, les résidents et les membres du personnel de soutien devraient bénéficier d’une formation sur la prise en charge et le confinement des infections afin de prévenir la propagation du virus du SRAS (III-A). 10. Les autorités sanitaires régionales, conjointement avec le personnel hospitalier, devraient envisager la désignation d’établissements ou d’unités de soins de santé particulières (y compris des centres de soins primaires, secondaires ou tertiaires) en ce qui concerne l’offre de soins aux patients atteints du SRAS ou de maladies semblables (III-A). |
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