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Le virus influenza, le SARS-CoV2 et les voies aériennes : mise au point pour l’otorhinolaryngologiste()
Le virus influenza et le SARS-CoV2 provoquent des infections respiratoires hautes banales et basses sévères (virus influenza 290 000 à 650 000 décès/an). Ces virus entrent en contact avec les voies aériennes soit par projection directe, soit par inhalation secondaire de gouttelettes en suspension da...
Autores principales: | , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Elsevier Masson SAS.
2020
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7274570/ http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2020.05.010 |
Sumario: | Le virus influenza et le SARS-CoV2 provoquent des infections respiratoires hautes banales et basses sévères (virus influenza 290 000 à 650 000 décès/an). Ces virus entrent en contact avec les voies aériennes soit par projection directe, soit par inhalation secondaire de gouttelettes en suspension dans l’air, soit par manuportage. L’objectif de cet article est de faire une mise au point sur les mécanismes de production et de pénétration des gouttelettes de sécrétions, émises lors de tous les phénomènes expiratoires, susceptibles de transporter ces virus et venir au contact de la muqueuse respiratoire. Les gouttelettes > 5 μm suivent les lois de la balistique, celles < 5 μm suivent le mouvement Brownien et restent en suspension dans l’air. Les aérosols de gouttelettes sont hétérogènes que le sujet soit sain ou malade. En période infectieuse, les gouttelettes ne contiennent pas toutes de l’ARN viral. Si ces ARNs sont détectables autour des patients, sur les surfaces et dans l’air ambiant à des distances variables selon les études (de 0,5 m jusqu’au-delà de la chambre du patient) cela ne préjuge pas du caractère infectieux (viabilité) du virus et de la dose minimale infectieuse. Il y a un décalage entre la période de contagiosité et celle de la détection de l’ARN. Enfin, si des gouttelettes sont inhalées, elles devront suivre les lois de la dynamique des fluides (filtration) pour se déposer dans l’arbre respiratoire. Tout ceci explique pour partie la contagiosité et l’expression clinique de ces virus de la fente olfactive aux alvéoles pulmonaires. |
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