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Impact de l’épidémie de Coronavirus-19 sur l’activité chirurgicale en ORL()
BUT: Le but de cette étude est d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’activité chirurgicale de trois services d’ORL d’Île-de-France, une région fortement touchée par l’épidémie. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Le nombre et la nature des interventions chirurgicales a été recueilli au sein de tr...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Elsevier Masson SAS.
2020
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7293515/ http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2020.06.003 |
Sumario: | BUT: Le but de cette étude est d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’activité chirurgicale de trois services d’ORL d’Île-de-France, une région fortement touchée par l’épidémie. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Le nombre et la nature des interventions chirurgicales a été recueilli au sein de trois services d’ORL franciliens universitaires du 17/03/2020 au 17/04/2020 et du 18/03/2019 au 18/04/2019. Le centre 1 est un service adulte généraliste à orientation otologique. Le centre 2 est un service adulte généraliste à orientation cancérologique. Le 3(e) centre est exclusivement pédiatrique. Une analyse comparative de la baisse de l’activité chirurgicale a été effectuée entre 2019 et 2020. OBJECTIF: Analyser la baisse de l’activité chirurgicale. RÉSULTATS: Les 3 centres ont opéré 540 patients en 2019, versus 89 en 2020, soit une baisse de 84 %. Cette diminution est de 89 % dans le centre 1, de 61 % dans le centre 2, et 95 % dans le centre pédiatrique. L’activité otologique a baissé de 97 %, endonasale de 91 %, cervicale de 54 %, plastique de 82 %, et transorale de 85 %. Le nombre de chirurgies pour cancer cutané a diminué (24 contre 9), alors que le nombre total de cervicotomies pour cancer est resté stable (18 contre 22). Le nombre de trachéotomies programmées est passé de 8 à 22. CONCLUSION: Le nombre d’interventions chirurgicales en ORL a chuté de 84 % pendant le premier mois de l’épidémie de la COVID-19. Cette baisse d’activité est principalement aux dépens de la chirurgie fonctionnelle. L’activité oncologique a pu être préservée. Les structures hospitalières devront absorber un surplus d’activité majeur lors de l’après-crise. |
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