Cargando…

Étude transversale de la prévalence de l’hyposmie et de l’hypogueusie chez 390 patients atteints de COVID-19 hospitalisés ou non

INTRODUCTION: Au cours du mois de mars 2020, de nombreux cas d’hyposmie et hypogueusie soudaines associées au SARS-CoV-2 ont été signalés partout dans le monde. Notre objectif était de décrire la prévalence de l’hyposmie et de l’hypogueusie et de la comparer chez les patients COVID-19 hospitalisés e...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Nouchi, A., Chastang, J., Miyara, M., Lejeune, J., Saadoun, D., Morelot-Panzini, C., Caumes, E., Bleibtreu, A., Tubach, F., Pourcher, V.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2020
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7442134/
http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2020.06.152
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Au cours du mois de mars 2020, de nombreux cas d’hyposmie et hypogueusie soudaines associées au SARS-CoV-2 ont été signalés partout dans le monde. Notre objectif était de décrire la prévalence de l’hyposmie et de l’hypogueusie et de la comparer chez les patients COVID-19 hospitalisés et non hospitalisés pour évaluer l’association de ces symptômes avec la gravité de la maladie. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Nous avons réalisé une étude transversale pendant 5 jours consécutifs en mars 2020, au sein d’un hôpital centre de référence, du secteur de consultation ambulatoire de ce même hôpital et de deux centres de santé rattachés dans la même ville. Tous les patients testés positifs pour le SARS-CoV-2 hospitalisés pendant la période d’étude et pouvant être interrogés (n = 198), les patients vus en consultation externe testés positifs pour le SARS-CoV-2 au cours du mois précédent (n = 129), et tous les patients hautement suspects de COVID-19 vus dans les deux centres de santé (n = 63) ont été inclus. RÉSULTATS: Les patients hospitalisés étaient significativement plus souvent de sexe masculin (64 % vs 40 %) et plus âgés (66 vs 43 ans en médiane) et avaient significativement plus de comorbidités que les patients ambulatoires. Au total, une hyposmie et une hypogueusie étaient rapportées par 33 % des patients, significativement moins fréquemment par les patients hospitalisés (12 % et 13 %, respectivement) que par les patients vus dans les centres de santé (33 % et 43 % respectivement) et en consultation à l’hôpital (65 % et 60 %, respectivement). L’hyposmie et l’hypogueusie apparaissaient plus fréquemment après les autres symptômes de COVID-19. Les patients atteints d’hyposmie et/ou d’hypogueusie étaient significativement plus jeunes et avaient significativement moins de critères de gravité respiratoire que les patients sans ces symptômes. CONCLUSION: Un dysfonctionnement olfactif et gustatif survient fréquemment au COVID-19, en particulier chez les patients jeunes et non sévères. Ces symptômes sont un outil utile dans la démarche diagnostique chez les patients suspects de COVID-19.