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Triage des patients suspects de COVID-19 en hémodialyse chronique à l’aide du compte d’éosinophile vers une forte ou faible suspicion

INTRODUCTION: La gestion quotidienne du flux des dialysés chroniques visant à limiter la contamination par le SARS-CoV-2 est complexe dans les centres de dialyse. Seule la biologie moléculaire permet de détecter le SARS-CoV-2 grâce à la réaction en chaîne par polymérase (PCR). L’accessibilité à une...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Vial, R., Marion, G., Mickael, B., Violaine, S., Philippe, B., Duval, A., Berdad-Hadad, Y., Burtey, S., Lano, G., Robert, T.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2020
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7494261/
http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2020.07.078
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La gestion quotidienne du flux des dialysés chroniques visant à limiter la contamination par le SARS-CoV-2 est complexe dans les centres de dialyse. Seule la biologie moléculaire permet de détecter le SARS-CoV-2 grâce à la réaction en chaîne par polymérase (PCR). L’accessibilité à une plateforme de biologique moléculaire reste disparate en France. DESCRIPTION: Notre objectif a été d’évaluer si la biologie réalisée en routine chez les patients hémodialysés peut être utile pour orienter rapidement vers une forte ou une faible suspicion de COVID chez les patients hémodialysés suspects et améliorer la gestion au quotidien de ces patients dans ce contexte de pandémie. MÉTHODES: C’est une étude observationnelle prospective réalisée à l’hôpital de La Conception. Les patients inclus étaient soupçonnés d’être infectés par le SARS-CoV-2 à leur arrivée dans le centre pour une séance de dialyse entre le 12 mars et le 24 avril 2020. Ils ont été inclus si le résultat de la PCR et la numération globulaire du jour de la suspicion étaient disponibles. Nous avons comparé les patients COVID positif et négatif et calculé l’aire sous la courbe (ASC) de la courbe sensibilité/spécificité pour les éléments significativement différents. RÉSULTATS: Trente-sept patients ont été inclus dans l’analyse finale, dont 16 (43,2 %) étaient positifs. Le jour de la suspicion COVID, les leucocytes totaux étaient significativement plus faibles dans le groupe positif (4,1 vs 7,4 G/L, p = 0,0072) avec des neutrophiles (2,7 vs 5,1 G/L, p = 0,021) et des éosinophiles (0,01 vs 0,15 G/L, p = 0,0003) plus faibles. Un compte d’éosinophile inférieure à 0,045 G/L permet d’identifier une infection par le SARS-CoV-2 avec une ASC de 0,9 [IC95 % : 0,81–1] (p < 0,0001), une sensibilité de 82 %, une spécificité de 86 %, une valeur prédictive positive de 82 %, une valeur prédictive négative de 86 % et un rapport de vraisemblance de 6,04 (Fig. 1). CONCLUSION: Le compte d’éosinophile en routine permet un dépistage rapide des patients hémodialysés chroniques suspectés d’être COVID et oriente ainsi vers forte ou une faible suspicion COVID.