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Impact du confinement lié au COVID-19 chez les adultes présentant un syndrome de Prader-Willi

L’épidémie de COVID-19 a conduit à un confinement durant 8 semaines. Chez les adultes, le syndrome de Prader-Willi (SPW) regroupe des troubles du comportement alimentaire souvent associés à une obésité, une déficience intellectuelle, des troubles comportementaux. L’objectif était d’évaluer l’impact...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Mosbah, H., Coupaye, M., Tauber, M., Jacques, F., Clément, K., Oppert, J.M., Poitou, C.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2020
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7524668/
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2020.07.172
Descripción
Sumario:L’épidémie de COVID-19 a conduit à un confinement durant 8 semaines. Chez les adultes, le syndrome de Prader-Willi (SPW) regroupe des troubles du comportement alimentaire souvent associés à une obésité, une déficience intellectuelle, des troubles comportementaux. L’objectif était d’évaluer l’impact du confinement sur leurs comportements et leur santé. Entre mi-avril et mi-mai, 84 adultes SPW (Centre de Référence, Pitié-Salpêtrière) ont répondu à un questionnaire clinique (téléconsultations). Les thématiques incluaient les conditions du confinement, l’activité physique, l’alimentation, les problèmes médicaux, le vécu psychique. Une automesure du poids était réalisée. Les patients (femmes 54 %, disomie 55 %) étaient âgés de 28,7 ± 8,7 ans avec un IMC moyen de 36,6 ± 10,7 kg/m(2). Soixante-dix pour cent étaient confinés au domicile parental, 70 % en Ile de France. La perte de poids moyenne a été de −0,8 ± 3,0 kg (−1,0 ± 3,1 % [−9,2 ; + 6,2]). Les patients ayant perdu du poids (n = 38,−3,1 ± 2,5 kg) avaient un IMC inférieur à ceux en ayant pris (n = 22,+2,3 ± 1,5 kg) (34,2 ± 8,9 versus 40,4 ± 9,5 kg/m(2), p = 0,01), et indiquaient avoir plus souvent augmenté leur activité physique (26 % versus 5 %, p = 0,04) et amélioré leur alimentation (50 % versus 14 %, p = 0,006). Treize pour cent ont présenté une majoration des troubles comportementaux. Onze patients (13 %) ont eu des cas contacts de COVID-19, deux cas (2,4 %) de COVID non sévères ont été diagnostiqués. Le confinement chez des adultes SPW a été bien vécu dans la majorité des cas et s’est associé, chez la moitié des sujets, à une perte de poids, parallèlement à des modifications favorables du mode de vie.