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Mise en place d’une unité de soins intensifs respiratoire temporaire lors du premier pic épidémique de la COVID-19
INTRODUCTION: Lors du premier pic épidémique de la COVID-19, les capacités d’accueil en réanimation ont été dépassées, conduisant à une augmentation du nombre de lits. À l’hôpital Avicenne, l’augmentation de 16 à 40 lits de réanimation n’a pas permis de répondre complètement à la demande. Cela a con...
Autores principales: | , , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7796852/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2020.11.306 |
Sumario: | INTRODUCTION: Lors du premier pic épidémique de la COVID-19, les capacités d’accueil en réanimation ont été dépassées, conduisant à une augmentation du nombre de lits. À l’hôpital Avicenne, l’augmentation de 16 à 40 lits de réanimation n’a pas permis de répondre complètement à la demande. Cela a conduit à la mise en place d’une unité de soins intensifs respiratoires (USIR) de 10 lits à l’aide de matériel d’assistance respiratoire de domicile. Notre objectif est de décrire les modalités de mise en place de cette unité. MÉTHODES: Les lits d’USIR ont été localisés au sein d’un service d’orthopédie avec une infirmière pour 5 patients. Chaque chambre a été équipée d’un ventilateur Trilogy Evo (Philips-Respironics) mis à disposition par Asten Santé. L’oxygénothérapie à haut débit était délivrée à l’aide de systèmes de domicile Airvo2 (Fisher-Paykel). Chaque chambre a été équipée d’un système de surveillance continue développé spécifiquement pour cette USIR. Le système de surveillance comprenait un oxymètre de pouls (Nonin Xpod) connecté au ventilateur. À l’aide d’un driver co-développé par Philips et Kernel Biomedical, le ventilateur transmettait les données en temps réel à un ordinateur (Raspeberry Pi). L’ordinateur localisé dans la chambre transmettait en temps réel les données d’oxymétrie et de la ventilation (volume courant, fuites, fréquence respiratoire, asynchronismes) à un serveur de surveillance accessible depuis l’ensemble des postes informatiques du service et sur lequel des alarmes sonores et visuelles pouvaient être réglées de manière individuelle (Fig. 1). RÉSULTATS: De l’identification du besoin à la mise en place de l’USIR, 12 jours se sont écoulés. Un total de 38 patients a été admis au cours du mois d’avril. Les personnels paramédicaux ont reçu une formation dédiée à la prise en charge des patients de cette USIR notamment relative aux modalités techniques. Une permanence des soins sur place était assurée par l’équipe de pneumologie 24 h/24. Le nombre moyen d’alarmes de désaturation (< 90 %) était de : 8,1 ± 10,0/h et le nombre moyen d’alarmes de fuites excessive (> 40 L/min) était de 6,7 ± 12,9/h, soulignant la sévérité des patients admis. Aucun événement indésirable grave lié à l’utilisation du matériel ou au système de monitoring n’est survenu. CONCLUSION: La mise en place d’une USIR utilisant le matériel d’assistance respiratoire de domicile a permis d’augmenter la capacité d’accueil de patients atteints de COVID-19 très sévère sans s’accompagner d’événement indésirable grave. |
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