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Retentissement psychologique chez les patients suivis pour sclérose en plaques pendant la pandémie du COVID-19

INTRODUCTION: La COVID-19 est une pandémie mondiale, présentant une influence sur le vécu du malade ayant une sclérose en plaques en dehors de l’aspect économique et social s’ajoutent d’éventuelles perturbations psychoaffectives. OBJECTIFS: Étudier l’impact de la pandémie liée au COVID-19 sur l’état...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Kolsi, Safa, Farhat, Nouha, Sakka, Salma, Bouattour, Nadia, Dammak, Mariem, Chokri, Mhiri
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8036142/
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2021.02.203
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La COVID-19 est une pandémie mondiale, présentant une influence sur le vécu du malade ayant une sclérose en plaques en dehors de l’aspect économique et social s’ajoutent d’éventuelles perturbations psychoaffectives. OBJECTIFS: Étudier l’impact de la pandémie liée au COVID-19 sur l’état psychologique des patients suivis pour sclérose en plaques (SEP) et déterminer les facteurs corrélés à ces répercussions. PATIENTS ET MÉTHODES: Étude transversale menée auprès des patients suivis pour SEP à notre service au mois de novembre 2020. Nous avons utilisé 3 échelles à savoir Le Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) pour étudier les troubles de l’humeur, une échelle évaluant la qualité de vie des patients (SEP-59) et une échelle étudiant les répercussions sur le sommeil (PSQI). Nous avons étudié par la suite les corrélations entre ces aspects et les caractéristiques de la maladie. RÉSULTATS: Notre échantillon a comporté 52 patients. L’âge moyen des patients était de 33,69 ans. Le sex-ratio (F/H) était de 4,77. Notre échantillon avait un EDSS moyen de 2,65. La moyenne des scores HADS-A, HADS-D, QDV et le score global de sommeil étaient respectivement 12,15 ± 3,45, 11,33 ± 3,86, 36,86 ± 9,29 et 9,04 ± 2,45. Les patients anxieux et déprimés avaient un score supérieur à 11. Le score global du sommeil était plus élevé chez les patients les plus anxieux (p = 0,002) et déprimés (p = 0,0001). DISCUSSION: Les résultats de notre étude rejoignent ceux de la littérature. En effet, les patients suivis pour SEP semblent être plus susceptibles de développer des symptômes d’anxiété et de dépression ainsi que des troubles de sommeil par rapport à la population générale, pouvant être pourvoyeurs d’une altération de leur qualité de vie. CONCLUSION: Il ressort de notre étude que les patients SEP ont développé une anxiété, dépression et troubles de sommeil ainsi qu’une altération de qualité de vie pendant cette période de pandémie.