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Infection par le SARS-CoV 2 chez les patients avec lymphome cérébral primitif du système nerveux central : étude préliminaire de la sévérité et des facteurs pronostics

INTRODUCTION: Les patients avec cancer semblent à risque d’atteinte sévère de la maladie liée au coronavirus 19 (COVID-19). Néanmoins, ces données ne permettent pas d’établir de recommandations dans les cancers rares. OBJECTIFS: L’objectif de cette étude était de décrire le pronostic des patients av...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Laurenge, Alice, Ursu, Renata, Houillier, Caroline, Abdi, Basma, Choquet, Sylvain, Hoang-Xuan, Khê, Touat, Mehdi
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8036149/
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2021.02.154
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Les patients avec cancer semblent à risque d’atteinte sévère de la maladie liée au coronavirus 19 (COVID-19). Néanmoins, ces données ne permettent pas d’établir de recommandations dans les cancers rares. OBJECTIFS: L’objectif de cette étude était de décrire le pronostic des patients avec lymphome cérébral primitif du système nerveux central (PCNSL) présentant une infection par le SARS-CoV-2. PATIENTS ET MÉTHODES: Nous avons réalisé une étude rétrospective dans le réseau national Lymphomes Oculo-Cérébraux (LOC) afin d’évaluer les caractéristiques cliniques et le devenir après infection par le SARS-CoV-2 chez les patients suivis pour PCNSL (diagnostic par PCR sur prélèvement nasopharyngé ou scanner thoracique évocateur). Nous avons comparé les caractéristiques cliniques des patients avec atteinte sévère (décès ou admission en réanimation) ou modérée et étudié les facteurs pronostics. RÉSULTATS: Entre mars et mai 2020, 13 patients PCNSL ont présenté une infection au SARS-CoV-2, dont 85 % étaient en cours de chimiothérapie. Trente-huit pour cent ont présenté une forme sévère : 23 % de décès, 15 % de ventilation mécanique (VM). Quinze pour cent sont restés asymptomatiques. Un antécédent de diabète était plus fréquent en cas d’atteinte sévère (3/5 vs 0/8, p = 0,03). La chimiothérapie a été reprise chez 9 patients après un délai médian de 16 jours après guérison clinique, sans complication inhabituelle ni réactivation virale, y compris chez 2 patients ayant nécessité une VM. DISCUSSION: Cette analyse préliminaire suggère que, bien qu’à plus haut risque d’infection sévère, les patients PCNSL infectés par le SARS-CoV-2 devraient être pris en charge de façon maximale, en particulier s’ils sont en réponse oncologique lors de l’infection au SARS-CoV-2. Ces données représentent la première série de PCNSL rapportée et aideront à l’établissement de recommandations internationales pour cette population. CONCLUSION: La chimiothérapie pourrait être reprise sans délai prolongé chez les patients suivis pour PCNSL avec COVID-19.