Cargando…
Impact du confinement et du déconfinement sur l’évolution pondérale au sein d’une cohorte française
INTRODUCTION ET BUT DE L’ÉTUDE: Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a été un évènement majeur qui aurait pu affecter nos comportements. L’objectif de ce travail a été d’évaluer, l’évolution pondérale pendant et après le déconfinement. Nous avons également collecté des données liées aux habitud...
Autores principales: | , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8043371/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2021.01.039 |
Sumario: | INTRODUCTION ET BUT DE L’ÉTUDE: Le confinement lié à la pandémie COVID-19 a été un évènement majeur qui aurait pu affecter nos comportements. L’objectif de ce travail a été d’évaluer, l’évolution pondérale pendant et après le déconfinement. Nous avons également collecté des données liées aux habitudes alimentaires, au stress et au mode de vie. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Le questionnaire (une trentaine de questions), réalisé sur Sphinx, évaluait l’alimentation, l’activité physique, l’anxiété, le mode de vie, la situation professionnelle et les données anthropométriques. Les données obtenues sont auto-déclaratives. Ce questionnaire a été diffusé via les médias sociaux. RÉSULTATS ET ANALYSE STATISTIQUE: L’échantillon d’étude était constitué de 608 individus (42 ans [ET15 ans], H/F/ : 31/69) qui ont répondu aux 4 vagues de questionnaires successives (début du confinement, milieu, fin et 1 mois après). À l’inclusion, 24,3 % de l’échantillon était en surpoids (IMC > 25 kg/m(2)), et 6,3 % présentait une corpulence maigre (IMC < 18,5 kg/m(2)). Au cours du confinement, la variation pondérale moyenne a été de +0,4 kg (ET 6,2 kg) ; une prise de poids moyenne qui s’est stabilisée après le déconfinement (+0,1 kg [ET 5,7 kg]). Dans des modèles de régression logistique multivariés, l’âge, le sexe et la corpulence n’étaient pas associés significativement à la variation de poids lors de la phase de confinement, bien qu’une tendance soit observée pour une prise de poids plus marquée chez les femmes par rapport aux hommes sur cette période (OR = 1,54, IC95 % : 0,99–2,38). Des résultats similaires sont observés pendant la période post-confinement. Aucune interaction statistique significative n’a été observée entre l’âge, le sexe et la corpulence. Parmi les personnes qui ont pris du poids lors de la période de confinement, cette prise de poids continuait pour 28,7 % (tandis que 53,8 % déclaraient une perte de poids). CONCLUSION: Nos résultats sont en partie comparables aux travaux de la littérature qui rapportent une prise de poids moyenne lors de la période de confinement, bien que cette variation pondérale soit moindre dans notre échantillon d’étude en partie sélectionné. L’originalité de cette enquête repose sur les évaluations pondérales après la période de confinement, qui supposent que plus d’un quart de l’échantillon d’étude a présenté un gain pondéral pérenne. Les modes de vie (lieu d’habitation, activité physique, etc.), le stress et les comportements alimentaires seront à analyser pour mieux comprendre et expliquer, de façon multifactorielle, ces observations. |
---|