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Habitudes alimentaires d’un groupe de tunisiens pendant la période de confinement COVID-19

INTRODUCTION ET BUT DE L’ÉTUDE: À peine trois semaine après la déclaration du premier cas d’atteinte par le COVID, en début du mois de mars 2020, les Tunisiens se sont vus forcés de rester confinés chez eux. Cette situation a changé leurs habitudes professionnelles, culturelles et sociales. Par notr...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Ennaifer, S., Gamra, R.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8043378/
http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2021.01.038
Descripción
Sumario:INTRODUCTION ET BUT DE L’ÉTUDE: À peine trois semaine après la déclaration du premier cas d’atteinte par le COVID, en début du mois de mars 2020, les Tunisiens se sont vus forcés de rester confinés chez eux. Cette situation a changé leurs habitudes professionnelles, culturelles et sociales. Par notre étude, nous avons voulu savoir l’influence de ce confinement collectif sur leurs habitudes alimentaires. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Nous avons procédé à un sondage d’opinion auprès de 500 adultes âgés entre 18 et 74 ans qui ont répondu à un questionnaire anonyme en ligne. RÉSULTATS ET ANALYSE STATISTIQUE: Ce sont surtout des femmes (81,6 %) qui ont répondu à notre questionnaire. L’âge moyen de la population enquêtée est de 34 ± 11 ans. Avant le confinement, 89 % des questionnés habitaient en famille et prenaient 3 repas par jour. Au cours du confinement, ce chiffre est passé à 92 % sans aucun changement de rythmicité. Sur le plan qualitatif, les Tunisiens n’ont pas vraiment changé leurs habitudes alimentaires pendant le confinement à l’exception d’une diminution de fréquence de consommation de poisson (p < 0,001) et de salades (p < 0,001) probablement dû à l’interdiction des marchés hebdomadaires. En revanche, ils n’ont pas diminué leur consommation ni de pain ni de céréales malgré une pénurie de l’offre. Sur le plan quantitatif, 46 % des interrogés estiment qu’ils mangeaient plus avec une préférence pour les produits sucrés chez 61 %. Sur le plan comportemental, le grignotage déclaré par 40 % de la population avant le confinement est passé à 51 %. La sédentarité déjà existante avant le confinement, chez 61 % de la population, s’est confirmée pendant cette période auprès de 66 % des répondants. Pour ceux qui pratiquent l’activité physique, la fréquence a augmenté (p < 0,005) mais la durée des séances a diminué passant de 60 à 120 minutes par séance à seulement 15 à 30 minutes (p < 0,001). CONCLUSION: Le confinement a peu modifié l’aspect qualitatif et comportemental de la consommation des tunisiens. Cependant, la quantité semble augmentée en même temps que la sédentarité. Ces facteurs risquent d’aggraver l’état de surpoids dont souffre la population tunisienne.