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Impact post-déconfinement de la pandémie de COVID-19 sur les patients chroniques en Europe
INTRODUCTION: Les patients atteints de maladies chroniques (MC) nécessitent un accès régulier à des professionnels de santé et doivent suivre des traitements de longue durée. La pandémie de COVID-19 pourrait affecter leur santé et leur parcours de soin. Cette étude vise à évaluer l’impact de l’épidé...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8327508/ http://dx.doi.org/10.1016/j.idnow.2021.06.259 |
Sumario: | INTRODUCTION: Les patients atteints de maladies chroniques (MC) nécessitent un accès régulier à des professionnels de santé et doivent suivre des traitements de longue durée. La pandémie de COVID-19 pourrait affecter leur santé et leur parcours de soin. Cette étude vise à évaluer l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les patients atteints de MC vivant en Europe. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Cette étude observationnelle et transversale a été menée sous forme d’un questionnaire en ligne accessible sur un réseau social pour patients du 3 juin 2020 au 7 octobre 2020. Elle concernait des patients adultes d’Allemagne, d’Espagne, de France, d’Italie et du Royaume-Uni vivant avec n’importe quelle MC. RÉSULTATS: Deux mille huit cent soixante et un patients (n = 2861) atteints de MC ont été inclus dans l’étude, dont 75 % (n = 2136) de femmes, avec un âge moyen de 54 ans, et le plus souvent atteints d’asthme (22 %, n = 619), de diabète de type 2 (16 %, n = 467), de maladie pulmonaire obstructive chronique (12 %, n = 332) ou de sclérose en plaques (11 %, n = 328). Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %, n = 2538) des patients suivaient un traitement de longue durée. Dix-sept pour cent (17 %, n = 433) ont modifié la prise de leur traitement, 30 % (n = 132) d’entre eux sans en informer leur médecin. Les consultations médicales ont été fortement impactées : depuis le début de l’épidémie, 30 % (n = 872) des patients ont eu des difficultés à trouver un médecin disponible, et depuis la fin du confinement 28 % (n = 794) ont consulté leur médecin moins fréquemment (45 %, n = 1287, pendant le confinement). Soixante-quinze pour cent (75 %, n = 2135) des patients ont vu des consultations ou interventions médicales prévues depuis longtemps annulées en raison de l’épidémie. Parmi ceux-ci, 63 % (n = 1343) n’ont pas pu toutes les reprogrammer. Trente-neuf pour cent (39 %, n = 1109) considèrent que leur état de santé s’est détérioré en raison de la modification de la gestion de leur maladie pendant le confinement. Trente-quatre pour cent (34 %, n = 973) des patients ont eu recours à la téléconsultation : 80 % (n = 782) d’entre eux l’ont jugée satisfaisante et 59 % (n = 570) étaient prêts à l’utiliser pour le suivi de leur MC à l’avenir. Les patients ont également déclaré manquer d’informations, principalement en ce qui concerne les risques liés aux traitements, et les précautions à prendre lors de leur retour au travail. Quarante-six pour cent (46 %, n = 1316) n’étaient pas satisfaits des informations reçues. CONCLUSION: Les changements liés au COVID dans le comportement et les soins médicaux apportés aux patients atteints de MC peuvent avoir des conséquences potentielles sur la santé. Celle-ci doivent être surveillées au mieux afin de s’assurer que les patients atteints de MC ne soient pas les victimes collatérales de l’épidémie. |
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