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Étude de l’expression du CD169 sur les monocytes comme biomarqueurs des infections virales notamment le SARS-CoV-2 chez l’enfant
INTRODUCTION: Durant la pandémie à SARS-CoV-2, il a été mis en évidence que le système immunitaire innée et l’activation des monocytes semblent être déterminantes dans l’évolution de l’infection. Chez l’adulte, il existe une surexpression du CD169 sur les monocytes, qui est un récepteur activé par l...
Autores principales: | , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8327530/ http://dx.doi.org/10.1016/j.idnow.2021.06.148 |
Sumario: | INTRODUCTION: Durant la pandémie à SARS-CoV-2, il a été mis en évidence que le système immunitaire innée et l’activation des monocytes semblent être déterminantes dans l’évolution de l’infection. Chez l’adulte, il existe une surexpression du CD169 sur les monocytes, qui est un récepteur activé par le système interféron de type 1. Cette surexpression serait corrélée à la charge virale et pourrait constituer un nouveau biomarqueur pour les patients atteints du SARS-CoV-2. La plupart des enfants infectés sont peu symptomatiques. Leur profil de réponse des monocytes est-il différent ? MATÉRIELS ET MÉTHODES: Nous avons mené une étude observationnelle, prospective et monocentrique durant laquelle a été analysé le sérum d’enfants de 0 à 18 ans consultant aux urgences pédiatriques pour des symptômes suspects d’infection à la COVID-19. Les biomarqueurs suivants ont été étudiés : le CD169 sur les monocytes, le CD64 sur les PNN et le HLA DR sur les monocytes. Les résultats des patients ont été analysés en fonction de leur diagnostic clinique. RÉSULTATS: Du 10 mars 2020 au 25 mars 2021, 66 patients ont été inclus. Trente-cinq patients avaient moins de 3 ans et 29 avaient plus de 6 ans. Il y avait 11 cas de COVID positifs, 23 patients présentaient une infection bactérienne, 15 une infection virale autre que la COVID-19. Seize patients avaient une pathologie autre dont 3 cas de Kawasaki et 3 cas de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS). Dix sérums témoins de sujets sains ont également été inclus dans notre analyse. Nous avions peu de patients graves : 7 séjours en réanimation dont 3 pour une infection à COVID-19. Les principaux symptômes retrouvés étaient de la fièvre dans 67 % des cas (47), une rhinorrhée, une dyspnée dans 18 % des cas (12) et des signes digestifs dans 15 % des cas (10). Les patients atteints du SARS-CoV-2 avaient tous de la fièvre, 45 % (5) présentaient une rhinorrhée, 36 % (4) de la toux, 45 % (5) une dyspnée et 55 % (6) une asthénie. Nous avons observé que chez l’enfant, il existe également une surexpression du CD169 sur les monocytes chez 10 des 11 patients COVID positif. On ne retrouve pas cette surexpression dans le groupe infection virale autre que SARS-CoV-2 contrairement à ce qui est observé chez l’adulte. Dans les infections bactériennes, on observe une surexpression du CD64 sur les PNN et cette dernière est également retrouvée chez les cas de Kawasaki et PIMS, les résultats ne sont cependant pas significatifs devant le faible nombre de cas. Le HLA DR sur les monocytes, qui est habituellement diminué dans les sepsis sévères, ne ressort pas comme un marqueur potentiel. CONCLUSION: Le CD169 sur les monocytes pourrait être également considéré comme un biomarqueur pour les infections à COVID-19 chez l’enfant. Le développement de tests rapides et automatisés pour ce biomarqueur pourrait constituer un réel outil de diagnostic rapide aux urgences permettant ainsi d’améliorer la prise en charge d’épidémies futures. |
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