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MicroARN en tant que biomarqueurs de la COVID-19 grave

INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 causée par le severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) a commencé en 2019 et continue à nous impacter fortement. La compréhension du lien entre réplication virale et réaction inflammatoire justifie de poursuivre les explorations physiopatholo...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Menasria, S., Poissy, J., Guerred, B., Caplan, M., Goutay, J., Labreuche, J., Soncin, F., Hober, D., Szunerits, S., Engelmann, I.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8327567/
http://dx.doi.org/10.1016/j.idnow.2021.06.133
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 causée par le severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) a commencé en 2019 et continue à nous impacter fortement. La compréhension du lien entre réplication virale et réaction inflammatoire justifie de poursuivre les explorations physiopathologiques. Les microARN (miARN) sont des petits ARN non codants qui régulent l’expression génique. Ils sont impliqués dans de nombreux processus physiopathologiques dont les infections virales. Leur potentiel en tant que biomarqueurs diagnostiques et pronostiques est reconnu. L’objectif de cette étude est d’identifier les miARN associés à une COVID-19 grave et d’analyser leur rôle dans la physiopathologie de l’infection. MATÉRIELS ET MÉTHODES: L’expression des miARN a été mesurée à partir d’écouvillons nasopharyngés de 20 patients avec une COVID-19 grave, 21 patients avec une COVID-19 non-grave et 20 patients témoins sans COVID-19. Les voies de signalisation et les cibles potentielles ont également été étudiées afin de formuler les hypothèses physiopathologiques impliquées dans les formes graves. L’aire sous la courbe ROC était calculée pour analyser la performance diagnostique des miARN associés avec une COVID-19 grave. RÉSULTATS: Trois miARN discriminent potentiellement les cas graves des cas non-graves, avec une aire sous la courbe de 0,77, 0,78 et 0,81, respectivement. Quarante-six miARN étaient différentiellement exprimés entre des patients avec une COVID-19 grave versus non-grave ou témoins. Ces miARN ciblaient 1195 gènes, impliqués dans la signalisation MAPK, FoxO, p53, l’apoptose, la signalisation interleukin-4 et interleukin-13, la réponse cellulaire au dommage de l’ADN, la régulation négative de l’expression génique et la traduction, le processus viral et phosphorylation. Trois miARN ciblaient l’interleukin-6 (IL-6) particulièrement exprimée dans les formes graves. Quatre miARN ciblaient le génome de SARS-CoV-2, pouvant ainsi participer à un mécanisme de réponse antivirale. CONCLUSION: Les miARN ont montré une bonne performance diagnostique en tant que marqueurs d’une COVID-19 grave. Les miARN ciblaient des gènes impliquées dans des voies de signalisation impliquées dans des infections virales et la réponse cellulaire à l’infection. Trois miARN ciblant IL-6 et 4 miARN ciblant le génome du SARS-CoV-2 étaient différentiellement exprimés dans le groupe de patients ayant une COVID-19 grave, suggérant qu’ils puissent jouer un rôle central dans la physiopathologie des formes graves de l’infection.