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COVID-19 et étudiants en médecine : connaissances, attitudes et pratiques

INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 a profondément affecté le monde entier. Pour pouvoir contrôler son émergence et minimiser la morbidité et la mortalité associées, il faudrait adapter les comportements, qui sont influencés par les connaissances et les perceptions, notamment en milieu de soins. D...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Ketata, N., Ben Ayed, H., Ben Hmida, M., Trigui, M., Ben Jmeaa, M., Yaich, S., Kassis, M., Feki, H., Damak, J.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8327580/
http://dx.doi.org/10.1016/j.idnow.2021.06.132
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 a profondément affecté le monde entier. Pour pouvoir contrôler son émergence et minimiser la morbidité et la mortalité associées, il faudrait adapter les comportements, qui sont influencés par les connaissances et les perceptions, notamment en milieu de soins. Dans cette optique, cette étude visait à évaluer le niveau de connaissance, des attitudes et des pratiques des étudiants en médecine (EEM) à l’égard du COVID-19 et à identifier leurs facteurs associés. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Une étude transversale portant sur 431 EEM des différents niveaux d’étude a été menée à la faculté de médecine en novembre 2020. Le recueil des données était fait par un auto-questionnaire administré via Google Forms administré dans les plateformes éducatives officielles de la faculté. RÉSULTATS: Les scores globaux des connaissances, de l’attitude et des pratiques des EEM à l’égard du COVID-19 étaient de 74,6 ± 13, 69 ± 10,2 et 78,8 ± 13,6/100, respectivement. Les EEM avaient un bon niveau de connaissance dans, 203 cas (47,1 %), une attitude positive dans 83 cas (19,3 %) et de bonnes pratiques dans 264 cas (61,3 %). L’analyse multivariée a révélé que les facteurs indépendants prédictifs de bonnes connaissances étaient le tabagisme actuel (odds ratio ajusté [ORA] = 1,8 ; p = 0,04), l’assistance antérieure à une formation sur le COVID (ORA = 1,5 ; p = 0,04) et le niveau élevé des études (ORA = 2,4 ; p = 0,02). L’antécédent de maladie chronique était un facteur indépendant d’une attitude positive (ORA = 2,4 ; p = 0,009), tandis que le tabagisme actif (ORA = 0,4 ; p = 0,01) était indépendamment associé à une attitude négative. L’utilisation des réseaux sociaux comme principale source d’information sur le COVID-19 était indépendamment associée à une mauvaise connaissance (ORA = 0,5 ; p = 0,01) et à une attitude négative (ORA = 0,4 ; p = 0,008). Les facteurs indépendants de bonnes pratiques étaient le niveau élevé des études (ORA = 2,4 ; p = 0,01), avoir un contact étroit avec une personne atteinte du COVID-19 (AOR = 2,1 ; p = 0,04), l’assistance à une formation sur le COVID-19 (ORA = 1,5 ; p = 0,04) et avoir de bonnes connaissances (ORA = 2,2 ; p < 0,001). CONCLUSION: Les EEM avaient un niveau satisfaisant des connaissances et des pratiques à l’égard du COVID-19, mais leur attitude était majoritairement négative. Ainsi, le développement de cours interactifs sur les maladies émergentes et l’intégration de l’épidémiologie interventionnelle de terrain qui implique la confrontation des EEM aux situations d’urgence épidémique sont fortement recommandés.