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Facteurs prédictifs de réponse vaccinale anti-SARS-CoV2 chez les transplantés d’organes solides : une étude rétrospective monocentrique
INTRODUCTION: Une faible immunogénicité des vaccins à ARN messager a été rapportée chez les patients transplantés d’organes solides après deux doses vaccinales. DESCRIPTION: L’objectif de cette étude rétrospective monocentrique était d’identifier les facteurs prédictifs de réponse vaccinale après l’...
Autores principales: | , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8435310/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2021.07.320 |
Sumario: | INTRODUCTION: Une faible immunogénicité des vaccins à ARN messager a été rapportée chez les patients transplantés d’organes solides après deux doses vaccinales. DESCRIPTION: L’objectif de cette étude rétrospective monocentrique était d’identifier les facteurs prédictifs de réponse vaccinale après l’administration de deux doses de vaccin à ARN messager. MÉTHODES: Au total, 393 patients ont bénéficié de deux doses de vaccins à ARN messager à 1 mois d’intervalle (vaccin BNT162b2, Pfizer-BioNTech, n = 391 ; vaccin mRNA 1273, Moderna, n = 2). RÉSULTATS: À 1 mois de la seconde dose de vaccin à ARN messager, 97 des 288 transplantés rénaux ont développés des anticorps anti-SARS-CoV2 (33,7 %), contre 31 des 65 patients transplantés hépatiques (47,7 %), 5 des 35 patients transplantés thoraciques (14,3 %), et 1 des 5 transplantés du pancréas (20,0 %) (p = 0,005). Les patients ayant développés une réponse vaccinale étaient plus jeunes, plus souvent des hommes et transplantés depuis plus longtemps que les patients non-répondeurs. Les patients ayant reçu un traitement d’induction développaient moins souvent des anticorps anti-SARS-CoV2 que les patients n’ayant pas reçu de traitement d’induction. Les patients recevant de l’acide mycophénolique, des corticoïdes ou du belatacept développaient moins souvent une réponse vaccinale. Inversement, les patients recevant des inhibiteurs des mTOR développaient plus souvent des anticorps anti-SARS-CoV2. Finalement, quel que soit le type d’organe greffé, les patients ayant une réponse vaccinale avaient un DFG estimé supérieur à celui des patients n’ayant pas développés d’anticorps. En analyse multivariée, être un homme, à distance de la greffe et avoir un DFG élevé étaient associés à une réponse vaccinale positive. À l’inverse, être jeune, receveur d’organe thoracique, sous traitement par acide mycophénolique, corticoïdes ou belatacept étaient associés à une réponse vaccinale négative. CONCLUSION: La vaccination anti-SARS-CoV2 à ARN messager à deux doses possède une faible immunogénicité chez les receveurs d’organes solides. Le traitement immunosuppresseur serait le seul paramètre modifiable permettant d’améliorer la réponse vaccinale. |
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