Cargando…
Spécificité de la dénutrition protéinoénergétique induite par la maladie COVID : étude rétrospective
INTRODUCTION: La dénutrition protéinoénergétique est fréquente chez les patients en hémodialyse chronique, elle est un facteur de risque indépendant de mortalité dans cette population. DESCRIPTION: L’objectif principal de l’étude est de mesurer l’impact de la maladie COVID19 sur l’état nutritionnel...
Autores principales: | , , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8435314/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2021.07.045 |
Sumario: | INTRODUCTION: La dénutrition protéinoénergétique est fréquente chez les patients en hémodialyse chronique, elle est un facteur de risque indépendant de mortalité dans cette population. DESCRIPTION: L’objectif principal de l’étude est de mesurer l’impact de la maladie COVID19 sur l’état nutritionnel des patients en hémodialyse chroniques de notre centre. L’objectif secondaire est d’analyser s’il existe des spécificités au sein des patients âgés de plus de 75 ans (ptsA). MÉTHODES: Étude rétrospective sur 6 mois de notre population de patients en hémodialyse chronique. RÉSULTATS: Soixante-deux patients COVID+, H/F 38/24. Âge moyen 72,5 ± 14 ans. Poids moyen 77,8 kg ± 18,3 kg, IMC moyen 27,2 ± 6,0, Alb moy à 38,3 ± 6,0 g/L. CRP 25,5 ± 2 mg/L. Quatorze DCD (22,5 %). À 6 mois 20,9 % présentent au moins 1 symptôme de séquelles COVID. Évolution poids : chute à M1 perte de poids moy de −2,8 %, stabilisation jusqu’a M3, reprise avec retour au poids de base de M5. Évolution albuminémie : chute à 31,5 g/L à M1 (−17,7 %), amélioration à 36,1 g/L dès M2, stabilisation et retour aux valeurs de base à partir du M4 à 37,5 g/L. Les ptsA (Tableau 1) pressentent une chute du poids M1 de −3,4 %, poursuite jusqu’au M3 (−5,2 %), reprise de poids partielle (−2,6 %). Évolution albuminémie des ptsA : chute à 28,1 g/L a M1(−23,6 %), amélioration à 33,2 g/L dès M2, puis stabilisation et retour aux valeurs de base à partir du M5 à 36,3 g/L. Neuf pts DCD, (28,1 %). Huit (25 %) pts avec séquelles à 6 mois. Quarante-sept pts ont bénéficié d’un cs diététique (75,8 %), délais moy 76,2 ± 42 js. CONCLUSION: La dénutrition est une des complications fréquentes de l’infection à SARS-CoV2. Son début est précoce et son rétablissement long. Une surveillance clinicobiologique et une prise en charge diététique doivent être préconisées, notamment chez les patients âgés pour réduire les complications liées à la dénutrition. |
---|