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Les anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 sont efficaces pour éviter les formes graves de COVID-19 chez le transplanté d’organe solide
INTRODUCTION: Les patients transplantés d’organe solide sont à haut risque de développer une forme grave du COVID-19, et présentent un risque élevé de décès en comparaison aux personnes non immunodéprimées. Les anticorps monoclonaux neutralisants, liant la protéine S (Spike) du SARS-CoV-2 et privien...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8435324/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2021.07.315 |
Sumario: | INTRODUCTION: Les patients transplantés d’organe solide sont à haut risque de développer une forme grave du COVID-19, et présentent un risque élevé de décès en comparaison aux personnes non immunodéprimées. Les anticorps monoclonaux neutralisants, liant la protéine S (Spike) du SARS-CoV-2 et privient l’attachement viral au récepteur de l’angiotensine 2 ont monté un intérêt dans la population générale pendant la phase initiale de l’infection, en réduisant le risque d’hospitalisation et en améliorant les délais de résolution. DESCRIPTION: Nous avons comparé l’évolution de patients transplantés ayant bénéficié de ce traitement, et comparé les évolutions en utilisant un groupe historique de patients présentant les mêmes caractéristiques initiales mais n’ayant pas bénéficié de ce traitement. Une évaluation virologique hebdomadaire avec recherche de variants potentiellement résistants. MÉTHODES: Dès la mise à disposition du traitement dans notre hôpital, tous les patients transplantés d’organe solide répondant aux critères, ont reçu les anticorps monoclonaux. Une évaluation clinique, biologique (dont une PCR de criblage), radiologique hebdomadaire a été réalisée. RÉSULTATS: Seize patients transplantés d’organe solide (12 transplantés rénaux, 1 transplanté foie–rein, 1 transplanté rein pancréas, 2 transplantés cardiaque) ont reçu un traitement par anticorps monoclonaux (monothérapie bamlanivimab [n = 5], bithérapie casirivimab/imdevimab [n = 2], bithérapie bamlanivimab/etesevimab [n = 9]). Nous avons comparé ces patients à un groupe historique de patients ayant présenté une infection à COVID-19 avant la disponibilité des anticorps monoclonaux, ayant les critères requis pour utilisation du traitement (n = 32). Les caractéristiques cliniques (âge, IMC, type d’organe greffé et traitement immunosuppresseur), biologiques (ferritine, taux de lymphocytes) étaient comparables. Après suivi jusqu’à négativation aucun patient ayant reçu les anticorps monoclonaux n’a présenté une forme sévère du COVID-19, alors que 15 des 32 patients du groupe historique ont évolué vers une forme sévère (46,9 %, p = 0,003). CONCLUSION: Cette étude montre l’efficacité des anticorps monoclonaux chez le patient transplanté d’organe en prévention des formes sévères du COVID-19. |
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