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Hyalinose segmentaire et focale post-vaccination anti-SARS-CoV-2 : une association fortuite ?
INTRODUCTION: Plusieurs cas de syndrome néphrotique secondaire à une néphropathie à lésions glomérulaires minimes (LGM) ont été rapportés après vaccination, notamment contre la grippe. Quelques cas commencent à être rapportés avec les vaccins à ARNm anti SARS-CoV-2. DESCRIPTION: Nous rapportons un c...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8435330/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2021.07.232 |
Sumario: | INTRODUCTION: Plusieurs cas de syndrome néphrotique secondaire à une néphropathie à lésions glomérulaires minimes (LGM) ont été rapportés après vaccination, notamment contre la grippe. Quelques cas commencent à être rapportés avec les vaccins à ARNm anti SARS-CoV-2. DESCRIPTION: Nous rapportons un cas de syndrome néphrotique survenant après une première dose vaccinale anti SARS-CoV-2 (ChAdOx1 nCoV-19, Astra-Zeneca®). MÉTHODES: Un homme de 44 ans, sans antécédents médicaux, a été hospitalisé pour un tableau d’anasarque d’installation brutale survenant 3 semaines après une première dose vaccinale. Le bilan biologique montrait un syndrome néphrotique (albumine 12,5 g/l, protéinurie 9,1 g/g) et une insuffisance rénale aiguë définie par une créatininémie à 187 μmol/l. Le titre d’anticorps anti-protéine Spike était de 67 U/ml. La sérologie anti-nucléocapside était négative. RÉSULTATS: La ponction biopsie rénale montrait des lésions de hyalinose segmentaire et focale (HSF) avec trois « tip lesions » (Fig. 1). L’évolution clinique et biologique (créatinine 73 μmol/l, albumine 34 g/l, protéinurie 27 mg/mmol) ont été rapidement favorables sous corticothérapie 1 mg/kg/j. CONCLUSION: La survenue d’un syndrome néphrotique dans les jours qui suivent la vaccination anti-COVID 19 soulève la question de l’imputabilité du vaccin et du mécanisme physiopathologique sous-jacent. La stimulation de l’immunité cellulaire T et une réponse cytokinique médiée par la vaccination pourraient contribuer à la survenue de lésions de LGM/HSF post-vaccination. Les résultats des études de pharmacovigilance restent nécessaires pour déterminer s’il existe un lien causal entre la survenue d’un syndrome néphrotique et la vaccination. |
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