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Insuffisance corticotrope après corticothérapie pour la pneumopathie du SRAS CoV2 – une expérience monocentrique
INTRODUCTION: Une inertie corticotrope peut apparaître à partir d’une dose de 25 mg d’équivalent prednisone pendant 5 jours. OBJECTIF: Rechercher une inertie corticotrope après corticothérapie pour traitement de la pneumopathie à SARS CoV-2. PATIENTS ET MÉTHODES: Une ordonnance pour le dosage à 8 h...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8462757/ http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2021.07.080 |
Sumario: | INTRODUCTION: Une inertie corticotrope peut apparaître à partir d’une dose de 25 mg d’équivalent prednisone pendant 5 jours. OBJECTIF: Rechercher une inertie corticotrope après corticothérapie pour traitement de la pneumopathie à SARS CoV-2. PATIENTS ET MÉTHODES: Une ordonnance pour le dosage à 8 h de cortisol et d’ACTH 1 mois après l’infection a été soumise à tous les patients ayant reçu une corticothérapie par dexaméthasone (DXM) entre octobre et décembre 2020 au CHRU de Lille pour une forme sévère de SARS-CoV2. Un test au Synacthène classique réalisé 2 à 3 mois après l’infection était proposé aux patients ayant un cortisol <15 μg/dL. RÉSULTATS: Sur un total de 172 patients, nous avons reçu 136 résultats dont 84 patients avaient un cortisol le matin < 15 μg/dL. Cinquante et un patients (36 hommes, 15 femmes, âge moyen 61 ans) ont pu bénéficier du test. Parmi ces patients, 36 avaient reçu un protocole DXM 6 mg/jour pendant 5 à 10 jours et 15 un protocole « fort » DXM 20 mg pendant 5 jours puis 10 mg pendant 5 jours. Deux patients qui avaient reçu le protocole « fort » présentaient une réponse partielle au test au synacthène. CONCLUSION: Une dose cumulée de 150 mg de DXM sur 10 jours peut induire une inertie corticotrope. Cependant, le bénéfice clinique de dépister et traiter cette inertie corticotrope, notamment sur l’asthénie post-COVID et le risque de décompensation surrénalienne reste à démontrer. |
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