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Une apoplexie d’un adénome hypophysaire au cours d’une infection COVID-19 : quel lien ?
L’apoplexie hypophysaire (AH) est une affection rare due à une infarcissement souvent d’un adénome hypophysaire non fonctionnel méconnu. C’est une urgence médicale et neurochirurgicale pouvant engager le pronostic visuel voire même vital. Nous rapportons un cas d’une patiente âgée de 59 ans diabétiq...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8462785/ http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2021.08.344 |
Sumario: | L’apoplexie hypophysaire (AH) est une affection rare due à une infarcissement souvent d’un adénome hypophysaire non fonctionnel méconnu. C’est une urgence médicale et neurochirurgicale pouvant engager le pronostic visuel voire même vital. Nous rapportons un cas d’une patiente âgée de 59 ans diabétique de type 2 et hypertendue depuis 10 ans, ramenée aux urgences pour des céphalées intenses, confusion, un flou visuel et des vomissements depuis 48 heures précédé d’une fièvre avec une asthénie depuis 4 jours sans signes de détresse respiratoire. Vue le contexte pandémique du COVID-19, un scanner thoracique était réalisé montrant une pneumopathie bilatérale virale caractéristique du SARS-CoV-2, le test PCR n’était pas disponible mais la sérologie virale était positif pour les IgM. Le scanner cérébrale ainsi que l’IRM hypophysaire montraient un aspect caractéristique d’une apoplexie d’un macro-incidentalome hypophysaire. La patiente était mise sous corticothérapie à forte dose par voie parentérale, antibiothérapie avec des traitements symptomatiques. L’évolution était favorable, pour l’infection COVID-19 et pour l’apoplexie sans déficits hormonaux hypophysaires. Depuis l’émergence de la pandémie COVID-19, quelques cas d’association entre ces deux pathologies ont été publiés en incriminant ce virus comme un facteur déclenchant de l’AH, soit indirectement par le biais d’une thrombopénie, une dysfonction plaquettaire et endothéliale ou bien directement par le tropisme cérébrale du virus. Cependant, ces hypothèses restent a confirmé. |
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