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Inhibiteurs du système rénine angiotensine aldostérone et COVID-19 : que faut-il retenir ?

L’enzyme de conversion de type 2 ou ACE2 est une enzyme de clairance de l’angiotensine 2 qui clive cette dernière en un peptide (Ang 1-7) dont les effets sont opposés à ceux de l’angiotensine 2 : vasodilatateurs, anti-inflammatoires et anti-fibrosants. ACE2 est surexprimée dans toutes les situations...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Levy, B.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2021
Materias:
A13
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8464182/
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2021.08.097
Descripción
Sumario:L’enzyme de conversion de type 2 ou ACE2 est une enzyme de clairance de l’angiotensine 2 qui clive cette dernière en un peptide (Ang 1-7) dont les effets sont opposés à ceux de l’angiotensine 2 : vasodilatateurs, anti-inflammatoires et anti-fibrosants. ACE2 est surexprimée dans toutes les situations de risque cardiovasculaire élevé : maladies coronaires, insuffisance cardiaque, hypertension, obésité, diabète. Le virus SARS-CoV-2 se lie à l’ACE2 membranaire pour pénétrer dans les cellules qu’il infecte. L’abondance de l’ACE2 chez les malades à risque cardiovasculaire élevé est probablement un facteur d’augmentation du risque d’infection virale. Il existe très peu ou pas de mesures des concentration tissulaire de ACE2 chez l’homme. Encore moins chez des patients recevant un traitement par un bloqueur du système rénine angiotensine. À partir des études expérimentales, on peut avancer que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion n’ont semble-t-il pas d’effet sur les concentrations plasmatiques et tissulaires d’ACE2 alors que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine augmenteraient l’activité de l’ACE2. Enfin, les premiers grands essais cliniques observationnels publiés montrent clairement que les traitements chroniques par des bloqueurs du SRAA n’ont pas d’effet sur l’incidence et la gravité de l’infection virale. Ces traitements ne doivent donc pas être interrompus ni pour prévenir une éventuelle infection par le SARS-CoV-2 ni en cas de survenue avérée de COVID-19.