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Les éruptions virales aux urgences dermatologiques : étude comparative avant et après la pandémie COVID-19
INTRODUCTION: Depuis mars 2021, plusieurs publications ont rapporté des manifestations cutanées associées à l’infection COVID-19. Bien que non spécifiques, ces manifestations ont été massivement relayées par les revues scientifiques, les médias et les réseaux sociaux. L’objectif de ce travail était...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8603755/ http://dx.doi.org/10.1016/j.fander.2021.09.214 |
Sumario: | INTRODUCTION: Depuis mars 2021, plusieurs publications ont rapporté des manifestations cutanées associées à l’infection COVID-19. Bien que non spécifiques, ces manifestations ont été massivement relayées par les revues scientifiques, les médias et les réseaux sociaux. L’objectif de ce travail était de déterminer si la prévalence et les caractéristiques de ces manifestations peu spécifiques avaient varié pour la même période entre 2019 et 2020. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Étude comparative rétrospective sur la prévalence de ces manifestations dermatologiques vues aux urgences dermatologiques du 01 mars au 30 avril 2020 en comparaison avec la même période de l’année 2019. Les manifestations incluses étaient : les urticaires, les pityriasis rosé de Gibert, les exanthèmes maculopapuleux, les rashs vésiculeux, les syndromes main-pied-bouche, les dysidroses atypiques et les pseudo-engelures. Les manifestations induites par les médicaments ont été exclues. Les tests statistiques utilisés étaient le test du Chi(2) ou le test de Fisher. RÉSULTATS: Entre mars et avril 2020, 877 observations ont été enregistrées vs 2874 au cours de la même période en 2019. L’âge moyen était de 41,6 ans (DS = 16,5) vs 40,8 (DS = 16,2) respectivement en 2020 et 2019. Le sex-ratio était de 0,33 en 2020 et 0,25 en 2019. La plupart des manifestations cutanées du COVID-19 étaient similaires à une atteinte cutanée survenant dans les infections virales courantes. Aucune augmentation de la prévalence des visites « non programmées » pour manifestations cutanées associées au COVID-19 chez les patients pris en charge au service de dermatologie n’a été notée : 8 % en 2019 et 7 % en 2020, p = 0,25. La prévalence des engelures était plus importante en mars/avril 2020 vs 2019. DISCUSSION: La plupart des séries publiées de signes cutanés associés au COVID-19 n’ont pas confirmé la présence directe du virus. L’association des lésions d’engelure au COVID-19 est controversée. Nous n’avons pas observé d’augmentation de la prévalence des tableaux d’éruptions cutanées décrites comme associés au COVID-19 en dehors des engelures. |
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