Cargando…
Évaluation d’un programme de télérééducation pour le réentraînement à l’effort des patients lombalgiques chroniques
INTRODUCTION: L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le secteur médical s’est brutalement développée depuis le début de la pandémie liée au SARS-CoV-2 afin d’assurer la continuité des soins et limiter la propagation du virus. Sur le modèle des téléconsultations,...
Autores principales: | , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2021
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8626136/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2021.10.500 |
Sumario: | INTRODUCTION: L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le secteur médical s’est brutalement développée depuis le début de la pandémie liée au SARS-CoV-2 afin d’assurer la continuité des soins et limiter la propagation du virus. Sur le modèle des téléconsultations, la télérééducation (kinésithérapie et activité physique adaptée (APA) à distance) a été mise en place pour la prise en charge des patients ayant une incapacité physique et/ou cognitive. Dans le contexte sanitaire, cette pratique, initialement réservée aux pathologies lourdes, s’est secondairement étendue à d’autres affections. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt de la télérééducation dans le cadre d’un programme de réentraînement à l’effort (RAE) chez les patients lombalgiques chroniques. PATIENTS ET MÉTHODES: . Etude rétrospective, mono centrique, menée auprès des patients présentant une lombalgie chronique commune, inclus dans un programme de RAE entre juin 2020 et juin 2021, au Centre de médecine physique et réadaptation d’Angers. Le programme était réparti sur 5 semaines (5 ½ journées/semaine de rééducation en présentiel) et comprenait 20 h de kinésithérapie, 19 h d’ergothérapie, 17 h d’APA et 17 h d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Un suivi psychologique (présentiel) et/ou diététique (télé-consultations) pouvaient être mis en place, si besoin. Des activités de télérééducation (1 h de kinésithérapie + 1 h d’APA/semaine, sur la même demi-journée) ont été proposées de manière systématique, à partir de la 3ème semaine du programme. Une évaluation de la douleur (EVA), du syndrome de déconditionnement à l’effort (distance doigt-sol, élévation des membres inférieurs, distance talon-fesse, tests de Ito et de Sorensen, nombre de squat en 45 sec.), du retentissement de la douleur et de l’incapacité liées à la lombalgie (échelle HAD, questionnaires Dallas et FABQ) et de la qualité de vie (SF-36) a été réalisée à l’inclusion (T0) et à la fin du programme (T5). L’acceptation, la faisabilité, l’assiduité et la satisfaction des patients ont été recueillies à distance. RÉSULTATS: La comparaison des résultats obtenus chez les patients ayant participé et n’ayant pas participé à la télérééducation seront présentés lors du congrès. DISCUSSION: Outre les limites matérielles (manque de matériel, problèmes de connexion), la télérééducation peut être un frein à la mise place de la relation thérapeutique et se heurte parfois à des croyances préalables (volonté d’être examiné et touché). La télérééducation présente en revanche de nombreux avantages, notamment en termes de gain de temps, de réduction des déplacements et des coûts, et permet ainsi d’améliorer la qualité de vie. Elle permet également d’améliorer la motivation et l’autonomisation (auto-efficacité) du patient. CONCLUSION: La télérééducation ne doit sans doute pas être considérée comme une modalité de soin à part entière, mais plutôt comme un complément aux prises en charge conventionnelles pour améliorer l’accessibilité aux soins, la réduction des coûts, le suivi et l’observance. |
---|