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Rôle de la tomodensitométrie thoracique dans le diagnostic de l’infection respiratoire à COVID-19

INTRODUCTION: Le scanner thoracique sans injection de produit de contraste est utilisé dans le cadre de l’infection respiratoire par le SARS-CoV-2 pour diagnostiquer les cas fortement suspects de COVID-19 en présence d’un test antigénique négatif ou encore en attendant les résultats d’une RT-PCR qui...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Madi, W., Mejdoub Fehri, S., Ammar, R.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
209
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709601/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.141
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Le scanner thoracique sans injection de produit de contraste est utilisé dans le cadre de l’infection respiratoire par le SARS-CoV-2 pour diagnostiquer les cas fortement suspects de COVID-19 en présence d’un test antigénique négatif ou encore en attendant les résultats d’une RT-PCR qui pourrait être faussement négative. On se propose à travers ce travail d’étudier la place de l’imagerie thoracique dans la confirmation et de l’évaluation de l’atteinte respiratoire par le SARS-COV-2. MÉTHODES: On a mené une étude rétrospective incluant 241 malades atteints de COVID-19, hospitalisés dans l’unité COVID-19 à l’hôpital régional de Gabès durant la période s’étendant entre janvier 2021 et juin 2021. RÉSULTATS: Les résultats ont montré que 119 patients (48 %) avaient des résultats RT-PCR ou tests antigéniques positifs et 233 (96 %) avaient des scanners thoraciques positifs. Le scanner était négatif dans huit cas d’infection par le COVID-19. La sensibilité de la TDM thoracique au COVID-19 était de 96 %, sur la base des résultats positifs de RT-PCR ou du test antigénique. Les anomalies retrouvées au scanner thoraciques étaient : des plages de verre dépoli (91 %), crazy paving (34 %), des condensations (17 %), des fines réticulations (17 %), des épaississements péribronchovasculaires (12 %), aspect en halo inversé (2 %). L’atteinte était bilatérale dans 99 % des cas, souvent périphérique en sous-pleurale (49 %) (en particulier postérieure et basale) ou mixte (51 %). L’étendue des lésions était dominée par l’atteinte sévère (37 %) et étendue (37 %), suivi par l’atteinte critique (14 %) et modérée (11 %), tandis que l’atteinte minime ne représentait que(1 %). Les facteurs pronostiques retrouvés sont d’une part le degré de l’atteinte parenchymateuse : atteinte critique (p = 0,008) et atteinte sévère (p = 0,048), d’autre part le type de lésions retrouvées notamment le crazy paving (p = 0,042). CONCLUSION: Il ressort de cette étude que l’imagerie thoracique joue un rôle pivot dans le triage des patients arrivant aux urgences, particulièrement grâce à sa sensibilité élevée. Elle aurait également un intérêt pronostique grâce à l’évaluation de l’atteinte pulmonaire qui semble corrélée à la sévérité du tableau clinique et au pronostic évolutif ultérieurement.