Cargando…

Évaluation des troubles de sommeil à long terme chez les patients hospitalisés pour pneumopathie à SARS-CoV-2

INTRODUCTION: La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie émergeante grave responsable d’un retentissement important sur la qualité de vie des patients. Les troubles de sommeil ont été bien décrits chez les patients hospitalisés pour COVID-19. Néanmoins leur prévalence à long terme rest...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Boubaker, N., M’hamdi, S., Daboussi, S., Guediri, N., Mejri, I., Moatemri, Z., Aichaouia, C., Khadhraoui, M.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
270
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709606/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.202
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie émergeante grave responsable d’un retentissement important sur la qualité de vie des patients. Les troubles de sommeil ont été bien décrits chez les patients hospitalisés pour COVID-19. Néanmoins leur prévalence à long terme reste mal connue. L’objectif de notre étude était d’évaluer la prévalence des troubles de sommeil 3 mois après hospitalisation pour pneumopathie à SARS-CoV-2. MÉTHODES: Étude transversale incluant 50 patients suivis à la consultation externe de pneumologie de l’hôpital militaire de Tunis après hospitalisation pour pneumopathie à SARS-CoV-2. Tous les patients ont répondu au questionnaire index de sévérité de l’insomnie (ISI). Un score supérieur à 7 témoigne de la présence d’insomnie. La Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) a été utilisé pour évaluer la symptomatologie anxieuse et dépressive chez ces patients. RÉSULTATS: L’étude a inclus 50 patients. L’âge moyen était 56 ± 20 ans. Une prédominance masculine était notée dans 66 % des cas. Les troubles de sommeil ont été trouvés chez 68 % des patients et ont été dominé par l’insomnie (80 %). Cette dernière était significativement associée à l’obésité (p = 0,03), aux antécédents de séjour en service de réanimation (p = 0,001) et à une durée d’hospitalisation plus importante (p = 0,04). Par ailleurs, notre étude ne trouve pas de corrélation entre les troubles du sommeil et l’étendu de l’atteinte pulmonaire à la tomodensitométrie thoracique faite à l’admission ainsi qu’au contrôle à 3 mois (p = 0,2 et p = 0,8 respectivement). Les troubles de sommeils étaient associés à un score de dépression élevé (p = 0,0119). CONCLUSION: L’insomnie est fréquente après une pneumopathie à SARS-CoV-2. Une évaluation de la qualité du sommeil est nécessaire afin d’améliorer la qualité de vie des patients.