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Les corrélations entre la dyspnée, la désaturation et l’étendue initiale des lésions pulmonaires des infections à SARS-CoV-2 vues au service de pneumologie du CHU-JRB Antananarivo Madagascar
INTRODUCTION: Madagascar compte actuellement 42°873 cas confirmés, 956 cas de décès et 41 283 cas de guérison de COVID-19 selon l’OMS (09/09/2021). La mesure de la saturation pulsée en oxygène (SpO(2)) est incontournable devant la discordance possible entre la dyspnée et l’hypoxémie appelée: hypoxém...
Autores principales: | , , , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709611/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.163 |
Sumario: | INTRODUCTION: Madagascar compte actuellement 42°873 cas confirmés, 956 cas de décès et 41 283 cas de guérison de COVID-19 selon l’OMS (09/09/2021). La mesure de la saturation pulsée en oxygène (SpO(2)) est incontournable devant la discordance possible entre la dyspnée et l’hypoxémie appelée: hypoxémie heureuse ou silencieuse. Nous avons voulu déterminer les corrélations entre la dyspnée et la désaturation, d’une part, et entre la dyspnée et l’étendue des lésions pulmonaires vues au scanner thoracique, d’autre part. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude analytique et descriptive auprès des malades diagnostiqués comme COVID-19 confirmés par le test RT-PCR COVID-19 ayant pu réaliser une mesure de la SpO(2) et un scanner thoracique, hospitalisés et vus en consultation externe, dans le service de pneumologie du CHU-JRB Antananarivo, Madagascar, de mai 2020 à mai 2021 (12 mois). RÉSULTATS: Au total, 176 patients ont été inclus dans l’étude avec 56,8°% d’homme (n = 100) et 43,1°% de femme (n = 76). L’âge moyen des malades étaient de 50,3 ans (écart-type = 14,2). Après avoir étudié la corrélation entre la présence ou non de la dyspnée avec les valeurs de la SpO(2), nous n’avons pas retrouvé une association significative entre la désaturation (SpO(2) < 93°%) et la dyspnée chez nos malades (OR°: 0,96°; IC95°%°: 0,52–1,76°; p = 0,902). Par contre, avec le scanner thoracique, nous avons constaté l’existence d’une corrélation entre les lésions étendues dites très sévères (atteintes parenchymateuses > 75°%), et la présence de la dyspnée (OR°: 7,15°; IC95°%°: 1,26–40,31°; p = 0,032). Et plus les lésions étaient minimes (atteintes parenchymateuses < 10°%), moins il y avait de dyspnée (OR°: 0,41°; IC95°%°: 0,21–0,80°; p = 0,009). Nous n’avons pas retrouvé une corrélation entre la dyspnée et l’étendue légère (atteintes parenchymateuses entre 10–25°%) (p = 0,154), modérée (atteintes parenchymateuses entre 25–50°%) (p = 0,749) et sévère (atteintes parenchymateuses entre 50–75°%) (p = 0,079) des lésions sur le scanner thoracique. CONCLUSION: L’examen clinique seul ne permettait pas d’apprécier la gravité initiale de l’infection à SARS-CoV-2. Notre étude montrait une discordance entre la désaturation déjà existante et l’absence de la dyspnée. Par ailleurs, la survenue de ce symptôme signifie déjà la présence des lésions thoraciques très évoluées. Ce qui nous amène à suggérer de prescrire de façon systématique un scanner thoracique, même sans dyspnée, afin de pouvoir déterminer l’étendue exacte des lésions et d’en déterminer la gravité initiale de la maladie. |
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