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Prise en charge des patients atteints de pneumonie COVID-19 sévère à critique hors réanimation

INTRODUCTION: La flambée importante des cas de contaminations par le COVID-19 en Tunisie a provoqué une saturation des services de réanimation. Cette situation a engendré un afflux de demandes d’hospitalisations de formes sévères à critiques dans les services de pneumologie. Le but de notre travail...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Kaabi, L., Louhaichi, S., Khalfallah, I., Elfidha, S., Marzouki, S., Chaieb, A., Baccouri, O., Hamdi, B., Ammar, J., Hamzaoui, A.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
288
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709614/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.220
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La flambée importante des cas de contaminations par le COVID-19 en Tunisie a provoqué une saturation des services de réanimation. Cette situation a engendré un afflux de demandes d’hospitalisations de formes sévères à critiques dans les services de pneumologie. Le but de notre travail était de rapporter l’expérience d’un service de pneumologie dans la prise en charge des patients atteints de pneumonie COVID-19 sévère à critique. MÉTHODES: Nous avons effectué une étude rétrospective sur des patients atteints de pneumonie COVID-19 sévères à critiques hospitalisés entre mars 2020 et juillet 2021. RÉSULTATS: Nous avons colligé 577 patients avec une prédominance masculine (sexe-ratio 1,29). L’âge médian était de 63 ans allant de 18 à 98 ans. Le tabagisme était présent chez 243 patients (42 %). La pneumonie COVID-19 était modérée chez 6 patients (1 %), sévère chez 493 patients (88 %) et critique chez 57 patients (11 %) à l’admission. La prise en charge était basée sur l’oxygénothérapie (100 %), la corticothérapie systémique (95 %), l’anticoagulation et l’équilibration des tares associées. Le recours à des supports ventilatoires était nécessaire dans 26,7 % des cas : l’oxygénothérapie à haut débit dans 11,2 % des cas et la ventilation non invasive 15,5 % des cas. Soixante-deux patients avaient nécessité secondairement une ventilation mécanique. L’anticoagulation était préventive dans 72 % des cas et curative dans 28 % des cas. L’antibiothérapie était prescrite chez 9,7 % des patients devant une surinfection bronchique documentée par un prélèvement bactériologique chez 18 patients (3 %). La durée médiane d’hospitalisation était de 8 jours [1–60]. L’évolution était favorable pour 484 malades (84 %). Trente et un patients avaient nécessité une oxygénothérapie de longue durée (5 %). Nous avons déploré 26 décès au service (4,5 %) et 67 en réanimation (11,6 %), soit une mortalité globale de 16 %. CONCLUSION: Les services de pneumologie semblent avoir permis de pallier à la surcharge des services de médecine intensive en temps de crise.