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Étude comparative du profil clinicobiologique et évolutif entre la 3(e) vague et 1–2(e) vague de COVID-19 dans un service hospitalier de pneumologie

INTRODUCTION: La troisième vague COVID-19 en Algérie a été marquée par un pic historique. Le variant Delta avec sa transmissibilité accrue a été principalement incriminé, entraînant une pression énorme sur les services de santé. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de COVID-19 confi...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Touahri, R., Bourboune, A., Kaouane, H., Issoulah, S., Aouinate, S., Ketfi, A.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
252
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709622/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.184
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La troisième vague COVID-19 en Algérie a été marquée par un pic historique. Le variant Delta avec sa transmissibilité accrue a été principalement incriminé, entraînant une pression énorme sur les services de santé. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de COVID-19 confirmée par test antigénique et/ou RT-PCR, hospitalisés au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba entre avril 2020 et août 2021, 2 groupes ont été identifiés, G1 (la 3(e) vague, entre mai 2021 et août 2021, n = 187), et G2 (la 1(re) et la 2(e) vague, entre avril 2020 et avril 2021, n = 321), les données cliniques, paracliniques et évolutives ont été analysées et comparées. RÉSULTATS: Sur un total de 508 cas, le G1 présentait 36 %, G2 63 %, la moyenne d’âge était respectivement (60 et 54 ans, p < 0,001), la moyenne du délai diagnostique était plus longue dans le G1 (10 versus 9 jours, p = 0,07), la présence de comorbidités associées était plus fréquente dans le G1, cardiopathie (16 % versus 9 %, p = 0,02), diabète (33 % versus 26 %, p = 0,06), HTA (36 % versus 30 %, p = 0,17), pathologie thyroïdienne (10 % versus 8 %, p = 0,5), sur le plan clinique, la fièvre était plus fréquente dans le G1 (86 % versus 78 %, p = 0,01), la toux (81 % versus 71 %, p = 0,02), les signes digestifs (50 % versus 25 %, p < 0,001), céphalée (64 % versus 53 %, p = 0,02), douleur thoracique (37 % versus 17 %, p < 0,001), la moyenne de la SpO(2) à l’admission était nettement plus basse dans le G1 (83 % versus 93 %, p < 0,001). La biologie a révélé une hyperleucocytose (30 % versus 15 %, p < 0,001), lymphopénie (56 % versus 43 %, p 0,01), VS moyenne (76 versus 63, p = 0,002), CRP (71 versus 42, p < 0,001), urée élevée (42% versus 22%, p < 0,001), LDH élevée (73 % versus 46 %, p < 0,001), moyenne de D-dimères (1447 versus 2631), natrémie (138 versus 136, p = 0,001). L’imagerie a révélé crazy paving plus élevé dans le G1 (44 % versus 31 %, p = 0,004). L’utilisation de la CPAP était nettement plus élevée dans le G1 (25 % versus 4 %). La durée d’hospitalisation était plus longue (11 versus 8 jours, p < 0,001), le transfert en réanimation (25 % versus 5 %, p < 0,001) avec un taux de décès nettement plus élevé (18 % versus 3 %, p < 0,001). CONCLUSION: La 3(e) vague était caractérisée par des manifestations cliniques et un pronostic plus sévère, cette situation dramatique est profondément préoccupante, et la vaccination constitue la meilleure alternative.